Deuxième journée d'audience au procès de l'Arche de Zoé
Comme hier, les six humanitaires français sont arrivés dans un fourgon cellulaire sous la surveillance de la police anti émeute et de gendarmes tchadiens. Avant de pénétrer dans le palais de justice, Eric Breteau est apparu l'air détendu. "Ça va, ça va, bisous à mes enfants", a-t-il déclaré.
_ Les audiences ont ensuite repris. Et l'un des moments forts de la matinée a été l'audition d'Emilie Lelouch, l'une des responsables de l'Arche de Zoé.
Emilie Lelouch, , a alors tenté à son tour de justifier la tentative d'exfiltration de 103 enfants de l'est du Tchad vers la France. Elle repris de manière plus confuse l'argumentaire d'Eric Breteau. Interrogé hier, le président de l'association l'Arche de Zoé a nié les faits qui leur sont reprochés.
L'un des points évoqués lors de cette matinée d'audience, a été la question de l'évacuation vers la France et des faux bandages mis à certains enfants.
Deux autres sujets ont retenu l'attention du tribunal: la sélection des enfants et leur évacuation prévue vers la France.
L'infirmière de l'association Nadia Merimi et le médecin Philippe Van Winkelberg se sont aussi succédés à la barre. Ce dernier s'est retranché derrière son statut de médecin : "Je n'avais pas de décision à prendre autre que médicale, je n'avais pas à décider du sort de ces enfants".
Les 6 humanitaires français sont accusés "d’enlèvements d’enfants", après avoir tenté de faire sortir du Tchad 103 enfants. Hier, leurs avocats ont demandé -sans succès- l’annulation de la procédure. Ils ont l’intention de plaider l’acquittement.
Les trois Tchadiens accusés de "complicité de tentative d'enlèvement , ainsi que l'interprète soudanais mis en cause hier par Eric Breteau doivent aussi être auditionnés aujourd'hui.
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