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Côte d'Ivoire: l'ONU refuse de céder aux exigences de Laurent Gbagbo

Le secrétaire-général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rejeté cette nuit la demande du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo de retirer les forces internationales du pays. Il l'a aussi averti des "conséquences" s'il lançait une attaque contre ces forces, selon son porte-parole.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Radio France ©Reuters/ Lucas Jackson)

La mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) “remplira son mandat et
continuera de surveiller toutes les violations des droits de l'Homme, les
incitations à la haine, ou les attaques contre les Casques bleus” indique un communiqué du porte-parole du secrétaire général.
Laurent Gbagbo avait demandé samedi le départ "immédiat" de l'Onuci et de la force militaire française Licorne, selon un communiqué de son gouvernement lu à la télévision d'Etat.

L'opération onusienne compte quelque 10.000 Casques bleus et la force
Licorne de l'ex-puissance coloniale française environ 900 hommes.
Ban Ki-moon “est profondément inquiet des attaques contre une patrouille de l'ONU
et des sentinelles perpétrées au quartier général de l'Onuci par des éléments
des forces de sécurité ivoiriennes apparemment loyales à M. Gbagbo et de
l'attaque samedi d'observateurs militaires de l'ONU par de Jeunes patriotes, qui
a blessé deux observateurs. Il y aura des conséquences pour ceux qui ont perpétré ou orchestré de
telles actions, ou qui le feront à l'avenir”.

Le siège de l'Onuci a essuyé des tirs de la part d'“hommes armés vêtus de tenues militaires” dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan, selon la
mission. L'armée fidèle à Laurent Gbagbo a accusé l'Onuci d'appuyer
militairement les forces soutenant son rival Alassane Ouattara.

Abidjan a été jeudi le théâtre de violents affrontements (entre 10 et 30 morts) entre les deux camps. Parmi les témoins, ce médecin d' Abidjan. Il a dû prendre la fuite et se cacher des forces de l'ordre...

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