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François Hollande a-t-il échappé à une attaque en Centrafrique ?

Selon "Le Parisien", des ex-rebelles de la Séléka ont tenté une manœuvre d'intimidation sur le tarmac de l'aéroport de Bangui, mardi, lors de la visite du président de la République. 

Article rédigé par franceinfo
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François Hollande lors de sa visite aux troupes françaises à Bangui (Centrafrique), le 10 décembre.  (SIA KAMBOU / AFP)

"Hollande est peut-être passé à côté d'un drame... mais n'y a vu que du feu", affirme Le Parisien dans son édition de dimanche. Le quotidien explique que, lors de la visite éclair du chef de l'Etat en Centrafrique, mardi 10 décembre, plusieurs dizaines d'ex-rebelles de la Séléka "armés jusqu'aux dents" ont fait irruption sur le tarmac de l'aéroport de Bangui. François Hollande est alors en pleine discussion avec le président centrafricain Michel Djotodia, dans "le pavillon présidentiel de la base militaire", à quelques pas de là.

A bord de sept véhicules, les membres de la Séléka "se postent en face" du Falcon de la République française. La situation est tendue. Les militaires français craignent le pire, indique Le Parisien. Au bout de quelques minutes et après une discussion entre un général soudanais de la Séléka et des responsables de l'armée française, les pick-ups rebroussent chemin. "Il y a bien eu ce face-à-face" sur le tarmac de l'aéroport, confirme Gérard Grizbec, envoyé spécial de France 2, qui relativise la portée de cet incident.

Le ministère de la Défense dément

Manœuvre d'intimidation ? Toujours est-il qu'il a suscité "la panique du côté des forces spéciales". La veille, deux soldats français étaient tués dans une embuscade sans doute tendue par les Séléka qui rechignent à participer à l'opération de désarmement supervisée par l'armée française.

De son côté, le ministère de la Défense dément. Ces hommes, qui "assurent la sécurité directe de Michel Djotodia, l'ont accompagné vers le salon où s'est déroulé l'entretien, dans la zone civile de l'aéroport M'Poko de Bangui, sans jamais faire peser de risque sur la sécurité du président de la République française", assure le ministère. "Le groupement de sécurité du président n'a en rien été débordé; on était dans le cadre de consignes normales", précise-t-on.

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