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Vidéo 2 ans après le Hirak, les Algériens continuent de se mobiliser

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Leur colère, leurs espoirs, l'amour de leur pays. Quand les Algériens parlent de l'Algérie d'aujourd'hui et de demain.
VIDEO. 2 ans après le Hirak, les Algériens continuent de se mobiliser Leur colère, leurs espoirs, l'amour de leur pays. Quand les Algériens parlent de l'Algérie d'aujourd'hui et de demain. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Leur colère, leurs espoirs, l'amour de leur pays. Quand les Algériens parlent de l'Algérie d'aujourd'hui et de demain.

Ils s'appellent Sohaib, Khaled, Amel, Oussama, Nassima… Leur point commun ? Ils sont mobilisés et unis pour leur pays. "Je suis sorti pour mettre fin à ce régime en échec, qui continue d'agir avec sa mauvaise politique qui a tout détruit. Elle a touché notre éducation, le système de santé, la justice et la nature même du peuple algérien", lance Sohaib. Khaled, lui, est journaliste algérien. Emprisonné pendant 11 mois, il considère que les droits de l'homme ne sont toujours pas "la priorité en Algérie". "Deux ans après le début du Hirak, le Hirak est toujours présent, la lutte se poursuit au nom de l'instauration d'un État de droit et des libertés", assure à son tour Amel.

"Ce Hirak nous a apporté beaucoup d'espoir, beaucoup de bonheur"

Aujourd'hui, les Algériens veulent faire revivre le Hirak brusquement interrompu par la pandémie de Covid-19. "Ils ne nous ont pas arrêtés, nous nous sommes arrêtés parce que nous nous soucions de notre peuple et nous ne voulons pas leur faire de mal. Aujourd'hui, le coronavirus est terminé et nous allons récupérer le Hirak, et récupérer notre Algérie", affirme Nassima. Pour Hassiba, l'heure n'est pas au relâchement considérant que c'est "toujours le régime mafieux qui est en Algérie". "Il n'y a rien eu de changé. Regardez-moi ça." Nabil, étudiant, est du même avis : "En tant qu'étudiant, je pense que nos revendications sont toujours les mêmes. On demande un pays de droits où on pourra s'exprimer librement et faire toutes nos activités et pouvoir critiquer tout ce qui est critiquable, que ce soient les politiques ou autre. Et surtout, on aimerait vivre dignement, avoir un travail et pouvoir vivre de ce travail là."

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