Emmanuel Macron en Algérie : le chef de l'Etat veut une visite tournée vers "la jeunesse et l'avenir"
Emmanuel Macron entame jeudi une visite officielle de trois jours en Algérie.
![](https://www.francetvinfo.fr/pictures/wlHTKSQ0PdI6xZKVJl1E0qvnjq4/100x100/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
![Le président de la République Emmanuel Macron sur le perron de l'Elysée, le 20 juillet 2022. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/riNnz0CoaC8-D5JkP4_6mVeyWes/0x76:1023x653/432x243/2022/08/23/phpfGlNiK.jpg)
Tournée vers le futur. La visite de trois jours Emmanuel Macron en Algérie, qui débute jeudi, sera orientée "vers l'avenir, les start-up, l'innovation, la jeunesse, des secteurs nouveaux". Le président de la République entend "refonder" durablement une relation abîmée par des mois de brouille mémorielle entre les deux pays, a assuré l'Elysée mardi 23 août. Le chef de l'Etat aura ainsi un "long échange" vendredi avec de jeunes entrepreneurs à Alger et ira aussi à la rencontre de jeunes à Oran, deuxième ville du pays, à l'occasion d'une démonstration de breakdance.
Une visite pour "poursuivre le travail d'apaisement des mémoires"
Cette visite, la deuxième du président Macron en Algérie depuis son élection en 2017, vise à "poser un socle pour refonder, développer" la relation entre Paris et Alger, a insisté la présidence française. Le président français entend "poursuivre le travail d'apaisement des mémoires", mais ce n'est "pas l'objectif premier de cette visite", a fait observer l'Elysée. Le président se rendra au cimetière Saint-Eugène à Alger, où reposent nombre de Français nés en Algérie.
Cette visite intervient au terme d'une séquence chargée de symboles avec le 60e anniversaire des Accords d'Evian (18 mars 1962), qui mirent fin à plus de sept ans de guerre entre insurgés algériens et armée française, et de l'indépendance de l'Algérie, le 5 juillet. La relation entre les deux pays s'est détériorée au cours du premier mandat d'Emmanuel Macron. Ses propos sur la "rente mémorielle" exploitée par le "système politico-militaire" algérien depuis 1962, la "haine de la France" et ses interrogations sur l'existence d'une nation algérienne avant la colonisation ont consommé la rupture à l'automne 2021. En réponse, Alger avait rappelé pendant trois mois l'ambassadeur d'Algérie à Paris.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.