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A Washington, Barack Obama a déclaré jeudi, pour la première fois en public, que le dirigeant libyen devait partir

Le gouvernement libyen s'est, par ailleurs, rallié au du président vénézuélien Hugo Chavez mais l'opposition libyenne exclut toute discussion avec Kadhafi.Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi poursuivaient vendredi leur contre-offensive dans l'Est de la Libye, notamment à Brega où les insurgés ont essuyé des raids aériens, jeudi.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Barack Obama (3 mars 2011) (AFP / Mandel Ngan)

Le gouvernement libyen s'est, par ailleurs, rallié au du président vénézuélien Hugo Chavez mais l'opposition libyenne exclut toute discussion avec Kadhafi.

Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi poursuivaient vendredi leur contre-offensive dans l'Est de la Libye, notamment à Brega où les insurgés ont essuyé des raids aériens, jeudi.

Le président américain Barack Obama a affirmé jeudi que le monde entier était "révolté" par la violence contre les Libyens et que le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, ayant perdu toute légitimité, devait quitter le pouvoir. Lors d'une conférence de presse à la Maison blanche, Barack Obama a également annoncé qu'il avait approuvé l'emploi de l'armée de l'air américaine pour évacuer les réfugiés égyptiens bloqués à la frontière entre la Libye et la Tunisie.

Barack Obama, dans plusieurs communiqués officiels, avait déjà réclamé le départ du numéro un libyen mais c'était la première fois qu'il faisait cette demande en public. Il a ajouté jeudi que les conseillers du numéro un libyen seraient également tenus pour responsables des violences commises contre les civils.

L'Otan ne prévoit pas d'intervention mais se prépare "à toute éventualité", a affirmé son secrétaire général de l'Otan, tandis que Paris et Londres ont annoncé vouloir apporter des "propositions audacieuses" au sommet européen sur la Libye prévu le 10 mars.

A propos de la proposition de sortie de crise avancée par Hugo Chavez, l'un des fils du dirigeant libyen, Saïf al Islam Kadhafi, a affirmé jeudi qu'aucune médiation étrangère n'était nécessaire pour mettre fin à la crise dans son pays. "Nous disons merci (...) mais
nous sommes capables de résoudre nous-mêmes nos problèmes. Il
n'y a pas besoin d'une intervention étrangère", a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision britannique Sky News.

À Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a annoncé que la France et la Grande-Bretagne étaient d'accord pour oeuvrer à l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye. Mais Paris et Londres ont rejeté par ailleurs la proposition de médiation d'Hugo Chavez.

A La Haye, le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Campo a annoncé jeudi sur les crimes en Libye visant "le colonel Mouammar Kadhafi, son cercle rapproché y compris ses fils, qui avaient un pouvoir de facto".

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