Des milliers d'oiseaux mortsen quelques jours sur la côte atlantique. Ce dimanche, le Centre de sauvegardefaune sauvage du Pays Basque, Hegalaldia et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), et les vétérinaires, joints par France Infoet France Bleu Loire Océan indiquent que "les tempêtes successives semblent avoirfortement affecté les populations hivernales d'alcidés (Guillemot de Troïl,Pingouin torda et Macareux moine) ". 500 en Loire-Atlantique, 500 enVendée, 1000 en Charente, et plus d'un millier sur tout le reste de la côte."La mer est comme une machine à laver et les oiseaux meurent d'épuisement" (Franck Latraube de la LPO)Certains portent des tracesde mazout, mais beaucoup d'autres non. Que s'est-il passé ? Des analyses effectuées àNantes montrent que "la dénutrition et la faiblesse semblent être les raisons principales d'échouage ", selon Mickaël Potard,responsable de la LPO Loire-Atlantique. Des oiseaux épuisésCe qui est différent des tempêtes des années précédentes, explique-t-il, c'est leur durée et leur force, "ces oiseaux ont dûcombattre des jours et des jours ", ce qui les a épuisés.Interrogé par France BleuPays Basque, unsoigneur de l'association de protection Hegalaldia, explique que cela fait "troissemaines " que l'association récupère en petite quantité des "oiseauxépuisés ". A cause de la récente houle, "les oiseaux ont été poussésvers la côte et se sont échoués ", poursuit-il,précisant, "plus la houle estimportante, plus la visibilité dans l'eau est moindre parce que ça soulève lessédiments et le sable donc les oiseaux ne peuvent pas aller pécher ".