Pollution de l'air : le respect des normes mondiales pourrait sauver deux millions de vies
La pollution est responsable de 3,2 millions de morts prématurées par an, selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé dévoilées mardi.
Plus de deux millions de décès pourraient être évités dans le monde chaque année si les normes de pollution de l'air, préconisées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), étaient respectées, surtout en Chine et en Inde. C'est ce qu'affirme une étude parue dans la revue Environmental Science and Technology (en anglais), mardi 16 juin.
La pollution est responsable de 3,2 millions de morts prématurées par an, selon les estimations de l'OMS. C'est davantage que le sida et le paludisme combinés, relèvent les auteurs de cette étude. La majorité de la population mondiale vit avec des concentrations supérieures à 10 microgrammes par litre d'air, le maximum souhaitable selon l'OMS. Dans certaines parties de l'Inde et de la Chine, elles dépassent même les 100 microgrammes.
Des poussières produites par des poêles à charbon
Les chercheurs se sont surtout concentrés sur des particules en suspension dans l'air inférieures à 2,5 microns. Celles-ci peuvent pénétrer profondément dans les poumons, augmentant le risque d'attaque cardiaque, d'accident vasculaire cérébral et de maladies pulmonaires comme l'emphysème et le cancer.
Ces poussières proviennent de la combustion du charbon dans les centrales électriques, des gaz d'échappement automobile et d'autres émissions industrielles. Dans les pays à bas revenus, elles sont surtout produites par des poêles à charbon ou au bois dans les habitations pour cuisiner et se chauffer.
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