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Circulation alternée : Martin demande aux employeurs d'être compréhensifs

Le ministre de l'Ecologie leur demande un peu de souplesse si leurs salariés sont en retard.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 2min
Philippe Martin, le ministre de l'Ecologie, le 15 mars 2014, à Paris. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

"J'appelle les employeurs publics et privés à faire preuve de souplesse par rapport à l'arrivée de leurs employés qui pourrait être un peu plus tardive que prévue". Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a demandé sur Europe 1, dimanche 16 mars, aux employeurs de faire preuve de compréhension. La circulation alternée entre en vigueur lundi à Paris et dans les 22 communes limitrophes.

Il a expliqué que "mettre un terme à ce pic de pollution, c'est mettre en place la circulation alternée", avant de souligner que lors de l'unique expérience de circulation alternée, en 1997, la mesure avait "donné des résultats". "C'est l'exposition (à la pollution) dans la durée qui est la plus problématique pour la santé publique", a-t-il souligné. "Qu'est-ce qu'on dirait dans quelques semaines, quelques mois, si n'ayant pas pris cette décision, nous avions des problèmes de santé publique ?"


Martin dit non, puis Ayrault dit oui

Il s'est défendu d'une "désorganisation" du gouvernement depuis le début de cet épisode de pollution. "Nous prenons des décisions graduées", a-t-il dit, mettant en avant des mesures de limitation de vitesse, de réduction d'activité industrielle et agricole. Pourtant, samedi matin, Philippe Martin s'est montré réticent à la circulation alternée avant que Jean-Marc Ayrault ne l'annonce dans l'après-midi dans un communiqué.

Le ministre de l'Ecologie a répété que malgré une amélioration dimanche, "il y a un risque d'un nouvel épisode de pollution"à partir de dimanche soir. Mais le président de l'UMP, Jean-François Copé, s'est demandé sur iTélé si la mise en place de la circulation alternée n'était pas "une mesure qui relève de la communication". "Rien n'est plus prioritaire que les questions de santé (...) mais est-ce que cela va avoir quelque effet sur un pic de pollution dont on voit bien que cela va bien au-delà du nombre de voitures qui roulent ?", a poursuivi Jean-François Copé.

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