Carte Pollution : les 10 villes de France qui suffoquent ce lundi
Un nouveau pic de pollution aux particules fines sévit dans l'Hexagone, lundi 2 novembre.
La maire de Paris fait la chasse aux particules fines. Anne Hidalgo, ainsi que Jean-Paul Huchon, le président (PS) de la région Ile-de-France, réclament la mise en place de la circulation alternée pour faire face à un nouveau pic de pollution, lundi 2 novembre.
Mais Paris et sa région ne sont pas les seules concernées par ces nuages de particules. En Normandie, dans le Nord ou encore dans le sud-est de la France, la qualité de l'air est mauvaise, comme le signale acqicn.org. Le site établit un indice mondial de la qualité de l'air à partir des relevés de cinq polluants atmosphériques, dont les particules fines.
Six catégories sont établies : de 0 à 50, la qualité de l'air est bonne, de 50 à 100, modérée, de 101 à 150, mauvaise pour les personnes sensibles, de 151 à 200, mauvaise, de 201 à 300, très mauvaise et de 301 à 500, dangereuse. Si on respire mal dans la capitale, on suffoque également au Havre (Seine-Maritime), à Perpignan (Pyrénées-Orientales) ou encore à Lyon (Rhône).
Dix-neuf mille décès prématurés par an
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) fixe une limite de 10 microgrammes par mètre cube de particules PM2,5 sur 24 heures et de 20 microgrammes par mètre cube de particules PM10 sur 24 heures. Or, lundi 2 novembre à 11 heures, Air Normand indique, pour la ville du Havre, un pic à 95 microgrammes/m3 pour les PM2,5 et un autre à 124 microgrammes/m3 pour les PM10.
Ces épisodes de pollution ont de réelles conséquences sur la santé, alertent les spécialistes. Dans une étude réalisée par l'Institut de veille sanitaire (InVS) entre 2008 et 2011 dans 25 villes européennes, le dépassement de ces seuils fixés pour les particules fines est responsable de 19 000 décès prématurés par an. Du fait de leur petite taille, les particules s'infiltrent dans l'organisme via les voies respiratoires ou dans la circulation sanguine. Elles provoquent ou favorisent des problèmes cardio-vasculaires, respiratoires... Par ailleurs, l'InVS estime que 15% à 30% des crises d'asthme chez l'enfant sont causées par la pollution.
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