Intempéries : qui sont les débosseleurs, qui réparent les carrosseries abîmées par la grêle ?
À Chauvigny, dans la Vienne, plus de 1 000 véhicules ont été cabossés sous l'impact des grêlons, au mois de mai. Depuis, des débosseleurs sont à l'ouvrage, Un savoir-faire qui demande beaucoup de dextérité.
On colle, on ventouse et on martèle. À Chauvigny, dans la Vienne, ces sons sont devenus familiers. Le 22 mai dernier, un violent orage de grêle a endommagé 1 600 voitures dans l'est du département. Depuis, plusieurs entreprises spécialisées ont installé des ateliers éphémères à Chauvigny. "Pour faire un bon travail, il faut beaucoup de patience, et prendre chaque bosse une par une", explique Omar Reina, débosseleur italien. Lui est un "chasseur de grêle". Venu d'Italie, il parcourt l'Europe et débarque après chaque épisode de grêle, pour proposer ses services. Un garagiste du département a 300 voitures à débosseler. Omar restera donc en France au moins trois mois.
Un métier méconnu en France et peu pratiqué
Dans l'Hexagone, le métier de débosseleur est méconnu, et les professionnels peu nombreux. "Si on ne prenait que les Français, il y en aurait pour au moins quatre ans à tout débosseler, parce qu'il n'y a pas assez de personnes", confie Tony Dupont, garagiste à Chauvigny. France Débosselage a investi un autre lieu de la ville. Une dizaine de Bulgares et de Slovaques ont fait le voyage en France, pour débosseler 80 voitures par semaine.
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