Intempéries : le Var sous la grêle
Des toitures effondrées, des vitres brisées, c'est une partie seulement des dégâts provoqués par une pluie de grêlons qui s'est abattue hier soir, dimanche 24 juin, à Carnoules, dans le Var.
Cette habitante de Carnoules (Var) n'en revient toujours pas : en dix minutes à peine, les grêlons ont transpercé son toit avant de déchiqueter son plafond. "J'ai eu peur, le chien avait peur, tout le monde était angoissé, témoigne Karine Papazian. Et surtout, ça a très vite traversé, il y a des tuiles qui ont dû se soulever avec la grêle, et c'est rentré... C'était très fort, très dense, c'était l'apocalypse", explique-t-elle au milieu du déluge provoqué par les intempéries. Il est 18 heures hier soir, dimanche 24 juin, quand un déluge de grêle, inattendu, soudain, s'abat sur Carnoules, inondant plusieurs rues de la ville.
Les sinistrés non assurés ne seront pas dédommagés
Sur internet, des témoins surpris publient des vidéos, où l'on entend le bruit incessant des grêlons. Des billes de glace parfois de la taille d'une balle de ping-pong, qui ont détruit toute la végétation. Ce pépiniériste a perdu sa serre et 90% de sa récolte de pivoines et de roses. "Tout le plant de rosiers est mort, complètement sectionné par la force de la tempête", décrit Sauveur Mammoliti. Vingt mois de travail anéantis en un quart d'heure/vingt minutes." Une perte financière pour les agriculteurs. Autre coup dur : la préfecture ne considère pas la grêle comme un état de catastrophe naturelle. Les sinistrés non assurés ne seront donc pas dédommagés.
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