Irma : "Il ne faut pas que les populations se sentent abandonnées une fois l'ouragan passé"
Axelle Davezac, de la Fondation de France, rappelle qu'il est essentiel "d'agir sur la durée" après une grande catastrophe comme celle qui touche les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy après le passage de l'ouragan Irma.
Axelle Davezac, directrice générale de la Fondation de France, a rappelé, vendredi 8 septembre sur franceinfo, qu'il était "essentiel de se mobiliser" pour les "populations défavorisées" des îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy qui n'ont "pas les moyens de reconstruire" leurs maisons après le passage de l'ouragan Irma. Selon elle, la Fondation de France a reçu jeudi "beaucoup d'appels" de donateurs potentiels.
"La première chose à faire est d'arriver à évaluer les dégâts", a-t-elle expliqué. Mais "c'est bien trop tôt" pour le faire car "nous avons des informations parcellaires", a précisé Axelle Davezac.
Il y a plusieurs phases dans ces grandes catastrophes : l'urgence, le post-urgence et la reconstruction. Il est important d'agir dans la durée. Il ne faut pas que les populations se sentent abandonnées une fois l'ouragan passé
Axelle Davezacà franceinfo
Une reconstruction doit s'inscrire dans la durée, comme à Haïti où la Fondation de France est restée cinq ans après le séisme de 2010. "Le temps de la reconstruction est long et il faut éviter des reconstructions de maisons en semi-durable, qui deviennent - quand les acteurs s'en vont - durables et qui ne sont pas satisfaisantes, a-t-elle expliqué. La Fondation de France s'engage et travaille pour reconstruire de manière à ce que la prochaine catastrophe soit moins dommageable pour les habitants."
Radio France soutient l'appel à la solidarité de la Fondation de France et diffuse gratuitement des spots sur ses antennes (France Inter, franceinfo, France Bleu, France Culture, Mouv' et France Musique et des annonces sur FIP). La Fondation de France précise que les dons peuvent se faire, soit via internet sur son site, soit par chèque bancaire.
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