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Vidéo Dernier rapport du GIEC : les océans et la cryosphère en péril

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Le dernier rapport du GIEC est sorti ce mardi 25 septembre et dresse un portrait peu glorieux de l'océan et de la cryosphère. Mais il reste quand même un peu d'espoir pour la planète. Explications.
VIDEO. Dernier rapport du GIEC : les océans et la cryosphère en péril Le dernier rapport du GIEC est sorti ce mardi 25 septembre et dresse un portrait peu glorieux de l'océan et de la cryosphère. Mais il reste quand même un peu d'espoir pour la planète. Explications. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
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Le dernier rapport du GIEC est sorti ce mardi 25 septembre et dresse un portrait peu glorieux de l'océan et de la cryosphère. Mais il reste quand même un peu d'espoir pour la planète. Explications.

Il recouvre 71 % du globe, contient 97 % de l'eau sur Terre et abrite 10 % de la population mondiale sur ses rivages. Pourtant essentiel, l'océan est aujourd'hui plus que jamais menacé. "Les évolutions à venir, si on continue à émettre massivement des gaz à effet de serre, sont très préoccupantes et elles suggèrent une baisse de ce qu'on appelle la productivité primaire dans les océans et une baisse de potentiel pour les pêches, en particulier dans les régions tropicales", alerte la co-présidente du groupe n°1 du GIEC Valérie Masson-Delmotte.

Le rapport du GIEC du 25 septembre 2019 sonne comme un nouveau cri d'alarme. Depuis 1970, l'océan a absorbé 90 % de l’'excès de chaleur de la planète. Et ceci n'est pas sans conséquences : depuis 1993, la vitesse du réchauffement de l'océan a plus que doublé. La captation de CO2 entraîne aussi une acidification des eaux, ainsi qu'une baisse du niveau d'oxygène entre 0 et 1000 mètres de profondeur.

La cryosphère aussi en danger

Le rapport s'intéresse également à la cryosphère : les surfaces gelées comme les glaciers, la banquise ou le permafrost, qui représentent 10 % des terres émergées du globe. À cause de la hausse des températures, la calotte glaciaire du Groenland a perdu environ 280 gigatonnes de glace par an entre 2006 et 2015.

D'ici 2100, au rythme actuel d'émissions, les régions qui abritent des glaciers plus petits, comme l'Europe centrale, le nord des Andes et l'Asie du Nord, pourraient perdre 80 % de leur masse glaciaire. Si le réchauffement climatique était limité à 1,5°C, l'augmentation du niveau des océans pourrait être limité à près de 1 mètre, d'ici 2300 mais il pourrait atteindre plusieurs mètres dans les pires scénarios.

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