L'état de catastrophe naturelle reconnu dans plus de 300 communes, pour sécheresse et inondations
Inondations, coulées de boue ou sécheresse... La catastrophe naturelle peut être déclarée lorsqu'une ou plusieurs de ces composantes se produisent avec une intensité anormale. Cet état de catastrophe naturelle a été reconnu dans près de 320 communes, pour des épisodes de sécheresse et d'inondations survenus essentiellement en 2023 et sur la première moitié de 2024, selon deux arrêtés parus au Journal officiel samedi 3 août.
Ces deux textes ouvrent donc la voie à la prise en charge des dégâts par le réassureur public (la Caisse centrale de réassurance, CCR) avec les compagnies d'assurance. La majorité des communes concernées le sont au titre des inondations. C'est le cas par exemple de Bordeaux, pour un épisode orageux les 18 et 19 juin 2024, de Bergerac, ou encore de Thionville. Les autres communes, dont Nîmes et Cannes, le sont au titre de la sécheresse, qui favorise le phénomène de retrait-gonflement des argiles fragilisant les bâtiments.
Le processus d'indemnisation ne peut commencer qu'une fois qu'une commune a été déclarée en état de catastrophe naturelle au Journal officiel. En France métropolitaine, la garantie catastrophe naturelle, incluse dans les contrats d'assurance de dommages aux biens, couvre tous ces périls sauf le vent, soumis à la garantie tempête. Les deux décrets de samedi listent par ailleurs quelque 1 700 communes dont les demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ont été rejetées.
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