Crise climatique : toutes les industries doivent "contribuer" et "rendre des comptes", affirme le président de la COP28
"Tout le monde doit faire partie du processus." A cinq jours de l'ouverture de la COP28 à Dubaï, son président, l'Emirati Sultan al-Jaber, a défendu, samedi 25 novembre, dans un entretien à l'AFP la présence massive des industriels et des entreprises lors de cette nouvelle conférence sur le climat. Il a martelé que le secteur privé était indispensable au ralentissement des émissions de gaz à effet de serre.
"Tout le monde doit assumer ses responsabilités et rendre des comptes", a déclaré Sultan al-Jaber. "Cela inclut toutes les industries, notamment les industries très émettrices comme l'aviation, les transports, l'aluminium, le ciment, l'acier ainsi que l'industrie pétrolière et gazière", a-t-il insisté. La COP28, du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, s'annonce record en matière de participation, avec plus de 70 000 participants attendus, dont le pape François.
"Réduire les risques pour les capitaux privés"
Un millier de dirigeants d'entreprises et d'organisations philanthropiques sont inscrits à une réunion qui se tiendra sur deux jours en parallèle du sommet des chefs d'Etat et de gouvernements, les 1er et 2 décembre. Une vingtaine d'engagements devraient être annoncés par les entreprises à cette occasion, selon son organisateur, Badr Jafar.
Depuis sa nomination en janvier à la tête de la COP28, Sultan al-Jaber a manifesté sans relâche sa volonté d'associer le secteur privé au financement de la transition énergétique ou encore de l'adaptation des pays vulnérables au réchauffement climatique. "Nous devons aider à réduire les risques pour les capitaux privés. Nous devons fournir les assurances nécessaires et les mécanismes de couverture pour protéger le secteur privé, l'encourager et l'inciter à se joindre aux efforts pour résoudre les défis du financement climatique", a-t-il détaillé auprès de l'AFP.
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