Levallois-Perret : des abus sexuels dans le milieu sportif ?
Le jeune chauffeur de 29 ans est indemne. Il a été mis en examen pour homicide et blessures involontaires. Il risque 7 ans de prison. La prudence est un enjeu quand on conduit des engins de plusieurs tonnes. Les chauffeurs de poids-lourds seraient de plus en plus nombreux à regarder la télé en conduisant. Des comportements favorisés parle développement de systèmes, comme le régulateur de vitesse.
Tout est automatique. Quand ils ont enclenché la vitesse automatique, ils sont libres de n'avoir que les mains.
Avoir l'oeil vissé à son portable en conduisant, est une pratique dangereuse, et de plus en plus répandue. 34 % des conducteurs avouent même téléphoner au volant, soit deux fois plus qu'il y a dix ans. Selon la Prévention routière, utiliser son téléphone sur la route, multiplie par cinq le risque d'accident.
En France, cette affaire embarrasse le monde du tennis. Un entraîneur connu dans le milieu a été mis en examen hier pour viol. Il a reconnu une partie des faits et a été incarcéré. C'est beaucoup plus courant qu'on ne l'imagine dans le monde du sport. Selon un rapport, les agressions sexuelles y sont plus fréquentes qu'ailleurs. Isabelle Demongeot, à l'origine de la condamnation de Régis de Camaret, demande à la Fédération de se porter partie civile.
Un entraîneur de tennis accusé de viols sur mineures. Chez Isabelle Demongeot, cette affaire réveille des souvenirs: les abus dont elle a été victime de la part de son propre entraîneur.
C'est un homme qui dirige tout de vous, le tennis, l'encadrement. Il vous guide, gère vos sorties, vos petits copains. Et il y a ces moments de viols, d'abus. Parce qu'il a décidé que c'était le moment. Il a tuojours le même discours.
L'homme, mis en examen hier, est suspecté d'avoir violé au moins 3 mineures, de 1999 à 205. Il semble avoir une forte personnalité. Le président du club, un ancien élève, évoque un homme qui pouvait avoir beaucoup d'influence.
Le tennis, c'est tous les jours. Les entraîneurs amènent les enfants en compétition.
Selon un rapport commandé par le ministère des Sports en 2009, 11,2% des sportifs déclarent avoir subi au moins un acte de violence sexuelle. Pour l'auteur du rapport, il faut briser l'omerta.
Si on veut briser la loi du silence.
Les pouvoirs publics et le ministère doivent donner la garantie que la parole des jeunes sera entendue On ne peut pas les laisser plus longtemps dans cette situation, à savoir qu'elles sont isolés.
Depuis 2008, la Fédération française dé tennis a lancé un programmé dé prévention.
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