La journée du don d'organes
A la veille de la journée de sensibilisation pour le don d'organes posez-vous la question et donnez la réponse à vos proches. Rien n'est pire que le doute pour les équipes médicales lorsqu'elles sont en situation d'urgence. En France, 17.000 personnes attendent une greffe, c'est plus que dans Ies autres pays européens.
Combien de Français ont choisi de donner ou non leurs organes en cas de mort cérébale.
Bonjour, vous auriez quelques minutes.
Isabelle est dans la rue pour poser la question aux passants. Infirmière coordinatrice, c'est elle qui va à la rencontre des familles endeuillées à l'hôpital.
De son vivant, cette personne était pour contre le don d'organes. Quand on voit voir les proches, on leur demande non pas leur avis a eux, mais l'avis de la personne qui n'est plus là pour le dire. D'où l'importance de l'avoir dit au préalable.
81% des Français se disent favorables au don d'organes, 48% ont évoque le sujet avec leurs proches. Ce jour-là à Roubaix, les infirmiers incitent les gens à se positionner.
Faut encore que je reflechisse, ce n'est pas rien. C'est une partie de soi qu'on donne.
Michel n'avait pas d'idée arrêtée avant ce drame d'il y a 13 ans. Sa fille de 6 ans décède d'une rupture d'anévrisme. Dans la douleur, il a dit "oui".
Ma réponse a été instinctive. Tout comme mon ex-femme à l'époque. Pour nous, c'était une évidence. On aurait pu être dans le cas opposé et on aurait été contents de trouver quelqu'un qui fasse ce geste. On a fait le geste de donner pour sauver 3 enfants.
On estime qu'il pourrait y avoir chaque année 1300 greffes de plus si les proches connaissaient la position du défunt.
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