Justice : verdict dans l'affaire de la crèche Baby Loup
Les vols en entreprise ont-ils augmenté ? Impossible d'y répondre. il n'existe aucun chiffre. Les entreprises victimes refusent de communiquer sur leur vulnérabilité.
Un nouveau rebondissement dans l'affaire de la crèche Baby Loup. La cour d'appel de Paris vient de confirmer le licenciement de la salariée voilée. L'annulation, en mars, de cette décision, par la Cour de cassation, avait suscité un vif émoi chez les défenseurs de la la' l'cité.
Depuis 5 ans, la directrice de la crèche "Baby Loup" disait être dans son droit pour avoir licencié, une de ses employées portant le voile. La justice lui a donné raison une nouvelle fois.
"Baby Loup" n'a jamais mené un combat contre quiconque, ni contre aucune religion. Nous avons mené ce combat pour les enfants et pour les familles que nous accueillons.
En mars dernier, Fatima Afif avait vu son licenciement annulé en cassation. Les juges avaient considéré quelalaïcüé ne s'appliquait pas aux salariés du privé. Huit mois plus tard d'autres magistrats rendent une décision contraire. Pour eux, la nature de l'établissement exige la neutralité, donc l'interdiction de tout signe ostentatoire de religion.
C'est prévenir le prosélytisme, et donc permettre l'affirmation de la neutralité religieuse dans un règlement intérieur. C'est considérer qu'une entreprise peut légitimement prévoir la neutralité confessionnelle.
L'avocat de l'employée licenciée voit dans la "neutralité" une erreur.
La neutralité n'est pas une conviction. Le droit prévoit la liberté pour chacun d'exprimer, dans des limites prévues, ses convictions politiques, religieuses ou philosophiques.
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