Jacques Vergès : portrait par lui-même
Jacques Vergès était connu pour ses formules provocatrices, distillées dans les prétoires et devant les journalistes. Volontiers médiatique, il ne refusait que très rarement les interviews. L'avocat par lui-même, c'était en 1989 sur le Divan d'Henri Chapier.
Je suis un homme de la fin du XXe siècle, bien dans sa peau, menant une activité qui lui plaît. Je ne pousse jamais de cri de colère, ça énerve. Je mets les autres en colère mais je ne suis jamais en colère. C'est vrai que je suis attiré par les solutions radicales. Les solutions de compromis sont toujours au profit du maître. Il y a en moi une grande indignation contre certaines situations. Il y a aussi dans cette lutte que je mène, un grand bonheur. En moi, il n'y a aucune haine. Une chose m'est étrangère, c'est la haine de l'adversaire. Il y a deux narcisses.
Le cinéaste Barbet Schroeder est notre invité, bonsoir. Vous avez bien connu Jacques Vergès puisque vous lui avez consacre en 2007 un documentaire, sorti au cinéma, pour lequel vous avez obtenu un César : "L'avocat de la terreur". Vous avez certainement un autre regard sur l'homme comme sur l'avocat.
Pour moi, à 16 ans, c'était mon idole. Et puis j'ai suivi sa carrière avec perplexité. Plus je me posais des questions plus je voulais en savoir plus.
Marie Drucker : Vous aviez perçu quelque chose à côte duquel on était passe.
Depuis l'annonce de sa mort, je vois des gens qui en parlent comme d'un saint ! C'était un sacré diable, pour financer le film, aucune télévision n'a accepté. Cette vérité a disparu avec sa mort. Il était pas intéressé par l'argent. Malgré des aspects de la fin de sa carrière, avec des gens douteux.
Marie Drucker : Merci d'avoir répondu à nos questions.
4 personnes sont portées disparues ce soir, un couple et leurs deux enfants. Partis du lac de Sainte-Croix, leur canoë a été retrouvé vide dans une zone interdite à la navigation dans les gorges du Verdon.
Ce devait être une balade de vacances pour une famille de touristes. Des parents et leurs deux enfants. Quelques kilomètres en canoë sur le lac de Sainte-Croix, au pied des gorges du Verdon. Cet après-midi, le canoë, vide, a été retrouve dans une zone dangereuse.
La location du canoë s'est faite là, ils ont remonté les gorges du Verdon. La, un panneau interdit d'aller plus loin, ils l'ont passe. On a retrouvé l'embarcation ici.
Le loueur du canoë a donne l'alerte hier soir, inquiet de ne pas voir revenir le couple de quadragénaires et les 2 enfants d'environ 8 et 12 ans. La piste d'un abandon ou d'un vol de canoë semble écartée.
L'embarcation a été trouvée sans les rames et les gilets de sécurité. On est inquiets, on va sonder le fond des vallées.
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