Irak : vastes opérations militaires pour les combattants kurdes
L'étranger toujours avec une opération menée en ce moment par les combattants kurdes, la plus importante depuis le début du conflit. Soutenus par les frappes américaines, ils tentent de reprendre le plus important barrage du pays, tenu par les jihadistes.
Les véhicules avancent lentement pour ne pas provoquer un nuage de poussière qui serait immédiatement repéré par l'ennemi. Nous croisons un blindé kurde qui visiblement revient des combats.
Les combats ont commencé hier. Les jihadistes ont explosé ma fenêtre mais je n'ai rien eu, heureusement.
Nous changeons de véhicule pour monter en première ligne, escortés par une mitrailleuse lourde. Nous demandons a ce combattant où se trouvent les jihadistes, la réponse est claire: juste derrière cette ligne de crête. Ce général dirige en personne les ligné dé crête. Cé général dirigé en personne les opérations. Après avok avoir perdu du terrain les dernières semaines, ses hommes ont réussi à regagner quelques centaines de mètres. Le général dit avoir repoussé l'Etat islamique dans cette colline, pourtant, la tension n'est pas retombée.
Passez-moi les jumelles, vite.
Ses hommes disent voir plusieurs véhicules en approche.
Tirez si vous le pouvez.
Il faut coûte que coûte les empêcher de revenir. C'est ce que les peshmergas ont déjà fait hier quand les jihadistes ont donné l'assaut.
Voici leur voiture. Ils étaient hyper armés, on a tué tous les occupants.
Les combattants ont filmé avec leurs téléphones portables: un pick-up en feu, un corps carbonisé. Certains n'hésitant pas à prendre la pose le pied sur Ie le cadavre.
Oui, ça nous rend heureux de voir cela. Ce sont nos pires ennemis, nous n'avons aucune pitié pour eux. Ils viennent nous tuer et s'ils se montrent encore, nous recommencerons.
Les combats ont fait rage partout dans la bourgade, mètre après mètre, là où quelques heures plus tôt la vie était tout à fait normale.
Les jihadistes étaient dans la maison et sur le toit. Nous, nous étions sur le toit d'en face. Nous avons dû envoyer une roquette pour les déloger.
Après avoir repris les positions de l'Etat islamique, les combattants peshmergas se sont installés et maison par maison, ils ont repris la place des habitants qui ont fui le village. Ils savent qu'ils doivent rester sur leurs gardes, à quelques centaines de mètres ils sont observés par les combattants de l'Etat islamique.
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