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Invitées : Laëtitia Casta et Alice Belaïdi : "Sous les jupes des filles"

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

J. Bugier : Le cinéma maintenant, "Sous les jupes des filles". Après la célèbre chanson d'Alain Souchon, voici maintenant le film. C'est la comédie de la semaine, signée Audrey Dana. Un film choral, haut en couleurs, qui parle des femmes avec humour et beaucoup de second degré. Bonsoir Laetitia Casta, bonsoir Alice Belaïdi. Vous faites partie de ce fabuleux casting très girly, aux côtés d'Isabelle Adjani, Vanessa Paradis, Sylvie Testud, Alice Taglioni et bien d'autres. 11 actrices au total, chacune de vous incarne une femme d'aujourd'hui. Et je dois dire que l'effet de bande fonctionne, on sent une bonne humeur communicative. Pareil sur le plateau lors du tournage? Même esprit de rigolade.

A. Belaïdi : On n'a pas toutes tournés ensemble, il y a beaucoup de duos, on s'est peu croisées. Il y a eu une semaine où on a tourné ensemble.

L. Casta : On s'est croisées. Audrey a fait ce film de manière à ce que toutes les personnages pouvaient se retrouver d'une manière ou d'une autre.

A. Bela' l'di : On.

A. BelaTdi : On était heureuses de se retrouver. On s'est vraiment amusé.

L. Casta : On a chacune notre personnalité, Audrey a la sienne aussi. C'est un feu d'artifice.

J. Bugier : Alors on est à Paris, au début du printemps, et on va suivre ces 11 femmes pendant 28 jours, comme la durée du cycle menstruel. On regarde et on se retrouve après.

Elles sont inattendues, touchantes, complexes, ces 11 femmes dont les destins se croisent à Paris au printemps.

La volonté que j'avais, c'était que ce soit drôle, que cela nous ressemble et surtout sortir des clichés.

"Ce sont des amies d'enfance qui m'adoraient et que j'aimerais recontacter.

C'est quand même dingue tout ce qui se disait sur toi au bahut. C'est ce qui revenait: "Lui crever les yeux à cette pute, cette conasse!!!.

Ce film, c'est vraiment pour parler de nous. Pas de parler des femmes contre les hommes mais juste vraiment parler de nous.

Un film avec un enjeu, les actrices devaient casser leur image. Laetitia Casta en avocate complexée par son physique, Alice Bela' l'di en BelaTdi en assistante Bela' l'di en assistante souffre-douleur.

"Les bougies baobabs, je n'en ai plus. Adeline. Ça énerve, hein? Voilà, c'est tout.

Alice Taglioni en Casanova féminin. A chacune sa partition sous le signe de la dérision.

Pour une femme, c'est agréable de se dévoiler de cette façon, en plus avec humour et bienveillance. Ce sont des vrais personnages de la vraie vie.

Et la preuve que les filles peuvent faire rire en sortant des rôles stéréotypés qu'on leur offre au cinéma.

L. Casta : Des rôles complètement à contre-emploi. Est-ce qu'il y a quand même un peu de vous dans ces femmes? On est toutes ces femmes. Nous avons nos humeurs. En regardant le film, je me suis retrouvée un peu.

A. Bela' l'di : On.

A. Belaïdi : On nous pose.

A. Bela' l'di : On nous pose souvent la question du personnage qui nous ressemble le plus. Audrey a fait des interviews de dizaines de femmes différentes pour finalement en garder 11 et en créer 11. Ces 11 personnages représentent et reflètent des centaines de femmes.

J. Bugier : Qui était la plus drôle dans le film? Quel personnage.

A. Bela' l'di : Sûrement.

A. Belaïdi : Sûrement Julie Ferrier, c'est assez déjanté. Elle a cette Férriér, c'est assez déjanté. Ellé a cette faculté à être drôle. Avec un rien, elle arrive à nous faire rire. Elle a un personnage qui va se révéler.

J. Bugier : Est-ce que c'est aussi un message et une façon de montrer que les comédies ça peut aussi être un truc de femmes? Audrey Dana dit que c'est aussi une manière de dire: "regardez, on en a sous le capot".

L. Casta : Les femmes sont très drôles, autant que les hommes, cela fait partie du charme des deux côtés. Audrey a ça en elle. C'est une femme énergique, qui est très drôle. Elle a su mettre ça dans le film.

J. Bugier : C'est un film militant? Un film féministe.

L. Casta : Je ne pense pas qu'Audrey ait voulu faire cela. Ce n'est pas pour revendiquer quelque chose, c'est un film rebelle joyeux. Il n'y a pas une envie de rabaisser les hommes.

A. Belaïdi : Les hommes ont une place un peu moindre. Les rôles sont inversés. C'est peut-être ça qui détonne.

J. Bugier : Ça sort dans les salles mercredi, c'est très drôle, merci à vous deux.

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