Les zones blanches, zones où le réseau téléphonique est inaccessible, demeurent. La loi oblige pourtant les opérateurs à couvrir ces secteurs.
À deux heures de Paris, dès l'entrée du village le portable annonce la couleur : pas de réseau. Pas de réseau donc pas de GPS, ici des visiteurs perdus, le maire en voit tous les jours. Pour capter la 3G, il faut installer une antenne. Problème, les monuments historiques ont leur mot à dire. Et il faut convaincre ceux qui ont peur des ondes. C'est ce qui a fait échouer un premier projet, mais le maire ne baisse pas les bras. En France 650 communes en zone rurale ne captent toujours pas la 3G.
1 000 villages connectés à la 3G en 2016
Dans un petit village, l'antenne attendue est enfin là et la 3G avec. À chaque fois c'est la commune que paie le terrain, l'État finance le pylône, 100 000 euros. Il reste 80 000 euros pour les antennes à la charge des opérateurs. Rentable ou pas, les opérateurs n'ont pas le choix, la loi les oblige à résorber les zones blanches. En 2016, 1000 villages répertoriés zone blanche ont été connecté à la 3G. D'autres attendent toujours.
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