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La guerre au Yémen n'est pas oubliée par les réseaux sociaux

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Article rédigé par franceinfo
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Au Yémen, un pays très pauvre, des milliers de civils sont victimes d'affrontements armés et de bombardements entre rebelles et forces gouvernementales soutenues par l'Arabie saoudite. Les réseaux sociaux s'intéressent à ce conflit peu médiatisé.

Moments d'horreur samedi 8 octobre à Sanaa, la capitale du Yémen : un immeuble brûle quand un second missile frappe à nouveau au moment où les secours arrivent. Ces missiles ont visé des funérailles. Bilan : plus de 140 morts selon l'ONU. L'Arabie saoudite est montrée du doigt, car elle est à la tête de la coalition qui soutient le pouvoir en place. "France Arabie saoudite 1 - Yémen 0", peut-on lire sur Twitter. "La France a condamné fermement l'attaque de Sanaa et demande une enquête afin d'en identifier les auteurs", peut-on lire aussi.

France et Grande-Bretagne montrées du doigt

Certains observateurs notent qu'il a fallu du temps pour obtenir cette réaction "bien tardive". Pour d'autres, d'accord pour l'enquête, mais on "devrait aussi cesser de vendre des armes à l'Arabie saoudite", car le royaume est un des principaux clients de l'armement français. Le débat a lieu aussi en Grande-Bretagne : "Notre gouvernement est complice d'un meurtre de masse". Et d'expliquer que "la France demande une enquête pour crimes de guerre en Syrie. Peut-on en avoir une également pour le Yémen ?" Deux poids deux mesures, dénoncent les réseaux sociaux.

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