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Facebook accusé de traquer les internautes, même les non-inscrits

C'est ce que révèle une étude commandée par la Commission de la protection de la vie privée de Belgique. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Facebook est accusé de tracer ses utilisateurs, même les non-inscrits, par une étude d'universitaires belges.  (DADO RUVIC / REUTERS)

Vous n'êtes peut-être pas sur Facebook, mais le réseau social vous suit quand même. Telles sont les conclusions d'une étude menée par deux équipes d'universitaires belges et reprise par Le Figaro et le Guardian (en anglais), mercredi 1er avril. L'enquête a été commandée par la Commission de la protection de la vie privée de Belgique.

Le réseau social utilise en fait les "cookies". Ces petits fichiers sont placés par un site web sur l'ordinateur de l'internaute, au moment d'une visite sur une page, et conserve des données de navigation. Une fois que l'utilisateur est parti, les "cookies" continuent de le tracer. "Ce peut être un bouton 'like', un lien 'partager' ou un renvoi vers la page officielle du site visité", explique Le Figaro

Facebook ne demande pas l'autorisation à l'internaute

Problème : l'enquête révèle que tous les utilisateurs, y compris les non-inscrits sur le réseau social, sont tracés par ces "cookies". Comme l'explique Le Monde, "il suffit de consulter une page du réseau social, accessible sans inscription, pour que des 'cookies' soient installés". Le réseau social utilise ensuite ces modules, aussi appelés "plugs-in sociaux", pour surveiller les internautes à des fins publicitaires. Et l'utilisateur reste identifié pendant deux ans, précise Le Figaro. 

Même si le réseau social affiche clairement le recours aux "cookies" dans sa fiche consacrée, il serait tout de même dans l'illégalité par rapport aux règles européennes, indique l'enquête. En effet, Facebook "ne demande pas de consentement pour envoyer des 'cookies' à l'utilisateur" comme c'est pourtant exigé. Le réseau social a réagi par la voie d'un communiqué. Son porte-parole dénonce des "inexactitudes" et explique que les auteurs de la recherche ont refusé de "nous rencontrer"

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