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La "Ë-Mobile", voiture hybride russe qui sera lancée sur le marché en 2012, a été présentée lundi à Moscou

Dans un pavillon installé pour l'occasion en plein centre de la capitale russe, trois prototypes des futures voitures hybrides ont été dévoilées à la presse par le groupe du milliardaire Mikhaïl Prokhorov : le Ë-cross-coupé, une voiture à deux portes, le Ë-microvan, un modèle à cinq places et le Ë-Fourgon, à l'allure d'une petite fourgonnette.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le modèle Ë-cross-coupé, voiture hybride à deux portes, à Moscou le 13 décembre 2010 (AFP PHOTO / NATALIA KOLESNIKOVA)

Dans un pavillon installé pour l'occasion en plein centre de la capitale russe, trois prototypes des futures voitures hybrides ont été dévoilées à la presse par le groupe du milliardaire Mikhaïl Prokhorov : le Ë-cross-coupé, une voiture à deux portes, le Ë-microvan, un modèle à cinq places et le Ë-Fourgon, à l'allure d'une petite fourgonnette.

La "Ë-Mobile" fonctionne à l'essence et à l'électricité et est ainsi plus respectueuse de l'environnement qu'un modèle de voiture classique, explique un ingénieur de "Ë-auto", Iouri Chroubok.

Développée par la compagnie "Ë-auto", coentreprise du groupe Onexim de Mikhaïl Prokhorov et du constructeur Yarovit-Motors, la production en série de la "Ë-Mobile" sera lancée dans la deuxième moitié de 2012.

Des voitures bon marché
Il s'agira de voitures bon marché, dont le prix sera de 450.000 roubles (11.000 euros) maximum, a déclaré Andreï Birioukov, le directeur général de "Ë-auto".

"Les investissements s'élèvent à environ 150 millions d'euros" pour la construction de la première usine d'assemblage des voitures hybrides, a ajouté M. Birioukov. Le groupe espère produire près de 10.000 modèles par an dans cette première usine d'assemblage.

Le gouvernement russe a fait du développement des nouvelles technologies une priorité pour la modernisation du pays, qui enregistre un grand retard depuis la fin de l'époque soviétique.

Le président Dmitri Medvedev a ainsi lancé cette année la construction près de Moscou d'une "ville de l'innovation" (Innograd), qui se veut être une réponse russe à la Silicon Valley.

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