Cet article date de plus de six ans.

Attila, le drone tueur de frelons

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Attila, le drone tueur de frelons
Attila, le drone tueur de frelons Attila, le drone tueur de frelons
Article rédigé par France 3
France Télévisions

C'est l'hiver, et pourtant ils continuent de sévir dans le sud de la France. Pour venir à bout de ces insectes venus d'Orient, deux Catalans ont inventé un drone tueur de frelons.

Olivier et Éric ont mis au point Attila, un drôle de drone. Une sorte de gros moustique mécanique capable de tuer les frelons asiatiques tout en restant sécurisé. "La complexité était de concevoir une machine suffisamment légère, petite, pour s'intégrer dans les arbres, tout en respectant un poids de deux kilos pour respecter la réglementation", confie Éric. Le pilote, lui, par contre, peut rester à 10-15 mètres derrière, sans prendre le risque de s'approcher du nid, et de pouvoir atteindre des nids complètement inaccessibles.

200 nids traités chaque année

Une fois le nid repéré, et après la mise sous pression de l'insecticide, c'est le décollage. Le drone se place à deux ou trois mètres de l'habitacle. Une visée laser et un premier jet de liquide sur la coque extérieure. Les frelons sortent et une deuxième estocade va les exterminer. "Le produit qu'on va injecter sur le nid a une rémanence de quelques jours", détaille Olivier. "Donc les frelons qui sont partis chasser vont rentrer au nid, et au contact, ça va les tuer aussi. L'intérêt du processus, c'est de ne pas détruire l'habitat, de façon à éradiquer à 100% notre nid". Depuis son apparition en France en 2004, la Vespa velutina est devenue un véritable fléau en pays catalan. Pas moins de 200 nids sont traités chaque année. Cette espèce invasive s'attaque surtout à la population des abeilles, mais également aux vergers (figues, prunes). Dès le printemps prochain, le drone Attila va pouvoir utiliser un insecticide bio sous forme de poudre. Il va aussi entreprendre l'éradication de la chenille processionnaire.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.