Négociation des salaires : des perturbations dans les huit sites logistiques d'Amazon France
Les salariés étaient appelés à la grève à partir de lundi par les cinq syndicats représentatifs du géant du commerce en ligne. Ils demandent des augmentations de salaires plus conséquentes que celles proposées par la direction.
Jugée insuffisante, une proposition de la direction d'Amazon France dans le cadre de la négociation des salaires a provoqué le mécontentement des employés, dont plus d'un millier ont débrayé entre dimanche et mardi 5 avril, ont fait savoir diverses sources syndicales.
"Les huit sites logistiques sont concernés par le mouvement. A Brétigny, à Bove, à Chalon-sur-Saône cela a pris la forme de filtrage de camions à la sortie. On a compté jusqu'à 1 200 grévistes", relève Alain Jeault (CGT). Un chiffrage similaire à celui réalisé par Morgane Boulard (CFDT) et Hakim Taoufik (CAT).
Les salariés étaient appelés à la grève à partir de lundi par les cinq syndicats représentatifs (Sud, CFDT, CGT, CAT, CFE-CGC) du géant du commerce en ligne.
Des préavis de grève illimités ont été déposés
"La direction s'est fièrement avancée pour nous proposer une augmentation générale, dérisoire, de 3%, chose inadmissible vu le contexte actuel. Nous demandons une augmentation générale du salaire de 5% minimum", réclament les organisations signataires dans un tract commun.
"Tous les sites ont été touchés mais pas à la même hauteur, selon Hakim Taoufik. Certains sites se sont mobilisés jusqu'à 70%. A Saran, certains services ont dû être fermés. Cela a eu un gros impact. A Brétigny, 200 à 300 personnes se sont retrouvées dehors lors du 'shift' de nuit".
CGT, CAT et CFDT soulignent d'ailleurs que des préavis de grève illimités ont été déposés.
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