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Confidentialité des données : Amazon va payer plus de 30 millions de dollars pour éviter des poursuites aux Etats-Unis

L'entreprise fondée par le milliardaire Jeff Bezos a préféré conclure un accord financier, pour mettre fin aux poursuites qui la visaient pour non-respect de la confidentialité des données des utilisateurs.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Image d'illustration du logo Amazon, le 31 mai 2023. (JAAP ARRIENS / NURPHOTO / AFP)

Une goutte d'eau pour Amazon. Le géant américain a accepté, mercredi 31 mai, de payer plus de 30 millions de dollars à l'agence américaine de protection des consommateurs (FTC), pour mettre fin aux poursuites contre Ring et Alexa, ses deux gammes de produits accusés de non-respect de la confidentialité des données des utilisateurs. En décembre 2021, Amazon avait déjà été condamné par la CNIL pour des problèmes de protection des données.

La FTC, qui venait de porter plainte, accusait une filiale d'Amazon spécialisée dans les sonnettes connectées et caméras de sécurité, Ring, d'avoir permis à tous ses employés et à des centaines de contractuels basés en Ukraine d'accéder à toutes les vidéos de ses clients, "qu'ils en aient besoin ou non pour accomplir leur tâche".

Amazon n'admet pas sa culpabilité, mais ne la nie pas non plus

Le géant des technologies s'est défendu de ces accusations, argumentant que la filiale "Ring avait résolu ces problèmes d'elle-même, il y a des années, bien avant que démarre l'enquête de la FTC". "Nous ne sommes pas d'accord avec les accusations de la FTC et nions avoir enfreint la loi, mais cet accord résout cette situation afin que nous puissions nous concentrer sur l'innovation au service de nos clients", a déclaré le porte-parole de la société. Le texte de l'accord précise qu'Amazon n'admet pas sa culpabilité, mais ne la nie pas non plus.

Amazon va verser 5,8 millions de dollars pour échapper aux poursuites contre Ring et, en parallèle, 25 millions de dollars à l'agence fédérale pour mettre fin à une autre plainte, qui concerne cette fois son assistant vocal Alexa. Selon la FTC, l'entreprise a stocké illégalement des données personnelles sur les voix des utilisateurs, leur emplacement géographique, etc., alors qu'elle avait promis de les supprimer.

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