Dans la capitale, la chasse aux locations saisonnières illégales commencerait-elle à payer ? Les amendes infligées aux propriétaires atteignent des montants record. Plus d'1,38 million d'euros ont été collectés depuis le début de l'année 2018 contre 200 000 euros sur toute l'année 2016. La ville de Paris estime que 20 000 logements sont en situation illégale, c'est-à-dire loués plus de 120 jours par an. "Ce sont pour la quasi-totalité des propriétaires qui n'habitent jamais dans ces logements, explique l'adjoint au maire Ian Brossat (PCF). Ce sont des résidences secondaires. Ils ont parfois acheté plusieurs appartements, voire un immeuble entier, qu'ils ont transformé en machine à cash pour touristes."111 logements sanctionnésLes contrôles se sont renforcés pour débusquer les locations illégales. Depuis le début de l'année, 111 logements ont été épinglés. Les fraudeurs sont cependant minoritaires, estime le président de l'Union pour la promotion de la location de vacances, Timothée De Roux. Avec le prochain projet de loi sur le logement, les plateformes de location pourraient se voir elles aussi sanctionnées.