Attentat de New York : le suspect risque la prison à perpétuité ou la peine de mort
Sayfullo Saipov, le suspect de l'attentat du 31 octobre à New York, a été inculpé de 22 chefs d'accusation.
L'attaque avait fait huit morts et 12 blessés, le 31 octobre à Manhattan (Etats-Unis). Le suspect de l'attentat de New York, Sayfullo Saipov, a été inculpé de 22 chefs d'accusation, a annoncé le bureau du procureur fédéral new-yorkais, mardi 21 novembre. Le procureur a ajouté 20 chefs d'inculpation à son encontre : huit pour meurtres, correspondant à la mort des huit cyclistes qu'il à heurtés, et 12 pour tentatives de meurtre, pour les 12 personnes qu'il a blessés lors de l'attentat.
Cet Ouzbek de 29 ans, arrivé aux Etats-Unis en 2010, avait été inculpé dès le lendemain de l'attaque à la voiture-bélier, pour violence et destruction de véhicules ainsi que soutien à une organisation terroriste étrangère. Ce résident du New Jersey avait clamé son allégeance au groupe Etat islamique alors qu'il était encore hospitalisé. Sayfullo Saipov affirmait qu'il cherchait à faire un maximum de victimes, en lançant son pick-up sur une promenade très fréquentée de Manhattan.
Donald Trump pour sa condamnation à mort
Incarcéré à Manhattan, Sayfullo Saipov devrait se voir notifier officiellement ces chefs d'inculpation mardi prochain, devant un juge fédéral new-yorkais. Il devra alors décider s'il plaide coupable ou non. Ces chefs d'inculpation l'exposent à la prison à perpétuité ou la peine de mort, selon le procureur.
Dès que les détails de son allégeance au groupe Etat islamique étaient apparus, début novembre, le président américain, Donald Trump, s'était clairement prononcé dans un tweet pour la peine capitale.
...There is also something appropriate about keeping him in the home of the horrible crime he committed. Should move fast. DEATH PENALTY!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) November 2, 2017
Dans l'Etat de New York, où la peine de mort n'est pas en vigueur, cela supposerait que le gouvernement fédéral utilise une loi d'exception. Cette démarche rare pourrait prendre des années, selon les experts.
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