Grande-Bretagne : des obsèques dignes pour l'ancien vétéran
Rien de meilleur que de se sentir aimée.
En Grande-Bretagne, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale aurait pu s'éteindre dans l'indifférence. A 99 ans, il n'avait pas de famille, plus de proches. Sa maison de retraite a lancé un appel pour qu'il ait des obsèques dignes de ce nom. 2000 personnes se sont déplacées pour assister à la cérémonie.
Aucun ne le connaissait mais ces deux derniers jours, pour la Journée nationale du souvenir et son enterrement, ils furent des milliers à rendre hommage à Harold Percival, mort à 99 ans dans une maison de retraite. Ce faire-part de décès dans le journal local a tout déclenché. On demandait aux volontaires de venir, car Harold n'avait pas de famille et ne s'était pas marié. Mais c'était un vétéran son escadron de la Royal Air Force avait accompli des missions très périlleuses.
On voulait juste témoigner de notre respect, c'est allé au-delà de nos espoirs. On demandait que quelques personnes assistent à la cérémonie, et on est submergé par tant dé générosité.
Les réseaux sociaux ont joué à plein, faisant de Harold un symbole de héros méconnu.
Je n'avais pas entendu parler de lui mais on est venu montrer notre respect, pour lui et son engagement.
Il a servi son pays, on doit s'en rappeler.
L'unité où a servi Harold est une légende en Angleterre. Les bombardiers de cet escadron détruisaient les barrages allemands, des missions quasi-suicide où les avions volaient à 20 m du sol, sous le feu ennemi.
La guerre de 1.
18 avec la suite de notre feuilleton. Pour les enfants d'aujourd'hui, ce conflit se résume à quelques pages dans un livre d'histoire. Pour que l'enfer des tranchées devienne plus concret, des classes de 3e vont au musée de la Grande Guerre de Meaux.
Au musée de Meaux, si on tend l'oreille, on se croirait au milieu des combats en 1914. Pourtant, les bruits de pas ne sont pas ceux des soldats, mais ceux des collégiens. Ils viennent de Courbevoie pour un voyage dans le temps.
On va remonter 143 ans d'histoire, c'est par ici.
1H30 de visite.
Au lendemain du conflit franco-prussien, la France est vaincue.
Armés de leurs stylos et de leurs calepins, ils ont un questionnaire à remplir au cours de la visite. Certains ont l'air d'avoir un peu révisé avant de venir.
L'Alsace et la Lorraine.
La guerre, ils la connaissent à travers les livres de cours. 1.
18, un chapitre incontournable, dans le programme de 3e.
Pourquoi est-elle restée célèbre cette bataille de Verdun.
La prof d'histoire vérifie le savoir des troupes.
On va parler de la vie dans les tranchées.
C'est quoi.
Ils vivent dans la boue. Batailles, poilus, Pour Grégory et ses camarades, c'est un peu compliqué a imaginer.
Les poilus, c'était des gens qui ne se rasaient pas. Ils avaient un manteau de poils.
Au début, je pensais que les poilus c'était juste un surnom. En fait, c'est vraiment parce qu'ils étaient barbus.
Laetitia le sait, pour ces élèves du XXIe siècle, la guerre de 1.
18 n'est pas la plus facile à expliquer.
C'est un conflit qui est très loin, très éloigné. Pour eux, c'est presque de l'ordre de l'imaginaire. Ça n'a pas la même présence que la Seconde Guerre mondiale. Il y a une iconographie plus développée, plus de films.
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