: Vidéo Une mobilisation inédite depuis la Libération

Ils étaient des millions partout en France, et notamment à Paris, qui participaient aux marches républicaines en hommage aux victimes des attentats. "Dans les moments forts comme ça, on est là pour dire qu'on n'a pas peur", déclare une mère de famille, venue manifester avec ses enfants, au micro de France 2.

Partout dans les rues, une foule compacte. Certains n'atteindront d'ailleurs jamais le parcours de la manifestation. Beaucoup tiennent, à bout de bras, des pancartes sur lesquelles sont inscrits ces trois mots : "Je suis Charlie".
"On ne devrait pas avoir à mourir pour des dessins", déplore une manifestante. Au vu de certaines scènes, on sent bien que le jour est particulier. Par exemple quand un manifestant sort des rangs et s'approche d'un CRS pour l'embrasser et le prendre dans ses bras.

En tête de cortège, les proches des victimes. Les survivants de Charlie Hebdo arborent un bandeau blanc sur le front. Parmi eux, Patrick Pelloux, qui s'effondre dans les bras de François Hollande.

Unité nationale et internationale

Un peu plus tôt, une cinquantaine de chefs d'État s'étaient pressés à l'Élysée avant de rallier le cortège. Sur une même ligne, Benyamin Netanyahou, Mahmoud Abbas et Angela Merkel défilent ensemble. L'image est exceptionnelle, la démarche historique.

Un peu plus loin, les dirigeants politiques français, de tout bord, défilent côte à côte.