: Vidéo Rennes : violences entre forces de l'ordre et manifestants hostiles au FN
Entre 600 et 700 manifestants s'opposaient à la tenue d'un meeting dans le centre de Rennes (Ille-et-Vilaine).
Une voiture qui flambe, des objets qui volent vers les forces de l'ordre et des lances à eau et lacrymogènes pour repousser les manifestants. Samedi 8 février, la soirée a été agitée dans le centre-ville de Rennes (Ille-et-Vilaine). Environ 600 à 700 manifestants, hostiles au Front national, se sont affrontés avec les forces de l'ordre. Ces manifestants voulaient s'opposer à la tenue d'un meeting du FN dans une salle municipale du centre ville. Quatre manifestants ont été interpellés.
Réunis à 18h30, les manifestants ont été repoussés par les forces de l'ordre des abords de la salle La Cité où devait se tenir le meeting du candidat FN aux municipales, Gérard de Mellon. Les manifestants ont ensuite tenté d'investir les permanences du PS et du FN mais ont été à nouveau repoussés par les forces de l'ordre. Environ 300 hommes étaient mobilisés (CRS, gendarmes mobiles et policiers) pour contenir les manifestants et empêcher tout affrontement avec les participants au meeting, selon le préfet de Bretagne.
Une salle symbolique
Certains manifestants, cagoulés et armés de barres de fer, arrachés aux barrières d'un chantier proche, mais aussi de pavés, se sont ensuite séparés en petits groupes et ont investi les rues du centre ville, se mêlant aux passants du samedi soir. Deux vitrines d'agences bancaires, une d'une agence immobilière ainsi que celle d'un poste de police ont été brisées, selon le préfet. Des manifestants de retour près de la salle de la Cité ont bloqué une rue avec une voiture qu'ils ont retournée avant de l'incendier.
Des appels avaient été lancés par des associations antiracistes, des syndicats et des partis politiques d'extrême gauche pour venir manifester contre la présence du FN dans cette salle considérée comme la "Maison du peuple, symbole du mouvement ouvrier", a écrit le syndicat Solidaires dans un communiqué. Un petit groupe de militants du NPA et du Front de Gauche étaient notamment présents sur place et scandaient "A bas le FN". Selon une source policière ces manifestants "officiels" n'étaient qu'une centaine.
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