: Vidéo Normal, martial, social-libéral… Les six mois de François Hollande
A l'occasion de la conférence de presse du président de la République, qui doit commencer à 17 heures, Francetv info revient sur les différentes étapes de la présidence Hollande.
POLITIQUE - François Hollande doit s'essayer, mardi 13 novembre, à un nouvel exercice de communication : il va tenir une conférence de presse à l'Elysée. L'occasion pour francetv info de revenir sur les étapes qui ont jalonné les six premiers mois de sa présidence.
1Le président normal
Etre un président "normal". François Hollande avait construit une bonne partie de sa stratégie de campagne sur cet argument. Arrivé à l'Elysée, il a donc voulu d'emblée jouer la carte de M. Tout-le-Monde. Continuer à habiter son trois-pièces du 15e arrondissement de Paris, prendre le train plutôt que l'avion pour ses déplacements officiels et ses vacances. Objectif : trancher avec le style de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. Une stratégie qui laissait dubitatif dès son lancement.
2Le président impopulaire
Une crise toujours profonde, des chiffres du chômage qui n'en finissent pas de grimper, des impôts qui augmentent… Au fil des semaines, la cote de popularité du président n'a cessé de chuter. Mais entre août et septembre, c'est carrément la dégringolade : le locataire de l'Elysée perd 11 points et se retrouve à 43% d'opinions favorables. Après quatre mois de pouvoir, Nicolas Sarkozy était toujours à plus de 60% d'opinions favorables, et Jacques Chirac, en 2002, à plus de 50%.
3Le président martial
Accusé de ne pas agir, François Hollande réagit. A la rentrée, Jean-Marc Ayrault enterre le concept de "président normal". Invité du journal de 20 heures de TF1, le 9 septembre, François Hollande montre une attitude offensive, utilisant un vocabulaire martial, affirmant qu'il est "en première ligne" et qu'il livre "un combat".
4Le président social-libéral
Déjà impuissant face au plan de restructuration de PSA, le gouvernement se heurte, à la rentrée, à la fronde des "pigeons", des patrons qui jouent aux "indignés". Le gouvernement cède à leurs revendications, revoyant la taxation des plus-values pour les entrepreneurs. Pour le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ce n'est "pas un recul" mais "une correction nécessaire". De façon plus globale, l'exécutif a pris un virage social-libéral en mettant notamment l'accent sur la compétitivité, suivant, en partie, les préconisations du rapport Gallois.
5 Les promesses et les revirements
Sans oublier les nombreux couacs du gouvernement, notamment sur le cannabis, les rythmes scolaires ou encore les 35 heures, voici le bilan des promesses et des revirements depuis la campagne présidentielle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.