: Vidéo "Cash investigation" : Rachida Dati se dit "victime d'un choc émotionnel" après son altercation avec Elise Lucet
La députée européenne a fait constater son état de "choc émotionnel" auprès du médecin du Parlement européen. En cause : les questions de la journaliste sur les liens de l'élue avec Engie (ex-GDF Suez), le leader français du gaz.
Une question un peu trop "cash" ? A la suite de son altercation avec la journaliste Elise Lucet lors de l'émission "Cash investigation", diffusée lundi 7 septembre sur France 2, la députée européenne a fait constater au médecin du Parlement européen son "état indéniable de choc émotionnel". Dans une lettre adressée à la rédaction de France 2, son avocat Jean-Pierre Mignard affirme : "Ma cliente, choquée, a consulté le médecin du Parlement, qui décrit un indéniable état de choc émotionnel." Face à ces déclarations, de nombreux internautes ont ironisé mardi matin sur le "diagnostic".
Courage @datirachida pour ce choc émotionnel. Essayez de ne pas trop pleurer dans vos carrés hermès #cashinvestigation #lamafiaSarkozie
— Tanguy Bismuth (@htan987) 8 Septembre 2015
Plus de sandwich crudités à la boulangerie. J'ai subis un choc émotionnel car je n'aime pas la viande #JeSuisRachida #cashinvestigation
— AntoninC (@AntoninClement) 8 Septembre 2015
Mon dernier #ChocEmotionnel ? Quand ma dernière boite de caviar est périmée de 2 j. et qu'Hediard est fermé pour travaux #JoueLaCommeRachida
— Pit Delf (@pitdelf) 8 Septembre 2015
"Je suis libre de mes réactions"
Dans un extrait de l'enquête "Mon président est en voyage d'affaires" diffusée vendredi 4 septembre, Elise Lucet tente d'en savoir plus sur les liens entre la députée européenne et Engie (ex-GDF Suez), le leader français du gaz. Refusant de lui répondre, Rachida Dati réplique en qualifiant la journaliste de "pauvre fille" et ajoute que la carrière d'Elise Lucet est "pathétique".
Interviewée samedi matin sur Europe 1, la maire du 7e arrondissement de Paris n'a nullement regretté ses propos. "Je suis libre de mes réactions. Oui, j’ai été très véhémente avec elle, mais quand vous vous faites harceler… Je suis une élue de la République, c’est très grave de porter des accusations sans preuves. On m’accuse et après on me dit de me justifier. Mais je n’ai pas à me justifier !"
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.