Les grilles anti-marginaux posées sur des bancs d'une place publique à Angoulême ont été retirées par la mairie. Deux adolescentes de 14 ans se sont installées dans les cages pour montrer leur indignation. "Il faut absolument faire quelque chose", s'écrit une des jeunes filles. Le mot a été repris sur les réseaux sociaux où de nombreuses internautes se sont énervées contre les "bancs de la honte". Les grilles enlevées provisoirement Pour la mairie, ce retrait ne signifie pas une marche en arrière. "Notre dispositif ayant été dégradé, quatre des neuf grilles ont été détruites, pour des raisons de sécurité évidente, nous avons enlevé les grilles provisoirement", assure le maire adjoint d'Angoulême chargé de la sécurité publique, Joël Guitton, interviewé au micro de France 3. À terme, elles seront remontées, elles devraient également être remplies de pierres.