"Connaître le temps à deux ou trois mois relève clairement du coup de poker", explique Chloé Nabédian, journaliste de France 2. Un phénomène météorologique prend dix jours à se former. Donc, au-delà de ce laps de temps, il faut utiliser d'autres outils pour prévoir le temps qu'il va faire. Déjà, avec les données statistiques de nos stations météo, on fait une moyenne. On utilise également nos modèles saisonniers qui brassent des millions d'informations. Et à la fin on a une hypothèse qui reste assez peu fiable, une chance sur deux pour qu'elle se révèle exacte.Surveiller le vortex polaireEn revanche, il faut surveiller ce qu'il se passe du côté du pôle Nord. Car nous avons un tourbillon d'air froid qui circule, que l'on appelle le vortex polaire. Il est piégé par cette bande de vent que l'on appelle le "jet-stream" et qui sépare l'air chaud de l'air froid. Le seul problème, c'est que cette bande de vent circule de moins en moins vite et du coup, se met à gondoler. Ce qui permet à ce vortex polaire de couler sur la France.