Une anomalie menace sérieusement l'EPR de Flamanville
Une partie de la cuve présente des risques de fissures. De nouveaux tests vont être réalisés. La mise en service de l'EPR est à nouveau compromise.
A Flamanville (Manche), le chantier de la centrale EPR de EDF et d'Areva rencontre un nouveau problème. L'acier du couvercle et du fond de la cuve n'est pas assez résistant. Il présente des risques de fissures. S'il fallait le remplacer, les conséquences seraient terribles pour les deux entreprises françaises car la cuve est déjà en place et soudée.
Couacs et retards en série
"Si les résultats ne sont pas concluants, ça veut dire que la cuve ne répond pas aux exigences de sûreté, et donc, l'installation ne pourra pas être autorisée", assure à France 3 Guillaume Bouyt, chef de la division de l'Autorité de sûreté nucléaire de Caen.
Les couacs s'accumulent pour le seul EPR 3e génération de France. Il devait initialement être mis en service en 2012, pour un coût de 3,3 milliards d'euros. Désormais, on évoque une mise en service en 2017 pour 8,5 milliards d'euros. Les résultats des tests seront connus à l'automne.
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