Cet article date de plus de quatorze ans.

Un jeune de 16 ans a été découvert mardi pendu dans la salle d'eau de sa cellule en Loire-Atlantique

Il était détenu dans l'établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) d'Orvault.Il avait confectionné un ballot à forme humaine qu'il avait placé sous ses draps pour ne pas attirer l'attention des gardiens.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
L'établissement pénitentiaire pour mineurs d'Orvault (Loire-Atlantique) où a eu lieu le drame (France 2)

Il était détenu dans l'établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) d'Orvault.

Il avait confectionné un ballot à forme humaine qu'il avait placé sous ses draps pour ne pas attirer l'attention des gardiens.

Le jeune était présent depuis un mois dans le cadre d'une "affaire de nature criminelle", a déclaré le procureur de la République de Nantes. Une autopsie sera pratiquée dans le cadre d'une enquête pour découvrir les causes de la mort mais le jeune a laissé un mot "qui confirme son intention de se suicider", a noté Xavier Ronsin. Les adolescents emprisonnés à Orvault constituent "une population fragile, les personnels ont à maintes reprises sauvé des jeunes (...) qui pouvaient avoir l'intention de se suicider", a poursuivi le procureur.

L'adolescent, qui venait de la région angevine, était "assez fragile" et avait été plusieurs fois hospitalisé d'office en hôpital psychiatrique, a indiqué le délégué régional CGT.

L'EPM d'Orvault est le 5e à avoir ouvert, en février 2008, en France où l'on compte en tout sept établissements de ce type.

Un autre suicide à Rennes
Dans la nuit de lundi à mardi, un détenu de 24 ans, incarcéré à la maison d'arrêt de Rennes, s'est donné la mort par pendaison "peu après le passage de l'équipe de ronde", selon un communiqué de l'Union régionale CGT pénitentiaire de Rennes.

Le détenu, condamné à un an de prison pour violences conjugales, était "sous surveillance spéciale au regard des risques suicidaires. Il était placé seul en cellule par rapport à des troubles du comportement qui ne permettaient pas de cohabitation", selon la même source.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.