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Un homme a été mis en examen et incarcéré dimanche dans l'enquête sur le DJ tabassé à mort

L'instigateur présumé de l'agression contre Claudy Elisor au Blanc-Mesnil, dans la nuit du 31 décembre, a reconnu les faits.Un autre homme, a été placé sous statut de témoin assisté dans le cadre de cette affaire. Il a nié avoir participé aux violences.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le disc-jockey, passé à tabac, animait une soirée privée dans une salle des fêtes au Blanc-Mesnil. (France 2)

L'instigateur présumé de l'agression contre Claudy Elisor au Blanc-Mesnil, dans la nuit du 31 décembre, a reconnu les faits.

Un autre homme, a été placé sous statut de témoin assisté dans le cadre de cette affaire. Il a nié avoir participé aux violences.

Claudy Elisor, père de famille de 33 ans et DJ amateur, a été frappé dans la nuit de la Saint-Sylvestre à coups de barres de fer, de poing américain et de chaise, par une dizaine de personnes d'une vingtaine d'années, selon des témoins.

Il avait refusé à l'une d'elles, un jeune homme selon des témoins, l'entrée de la salle des fêtes où se tenait une soirée privée qu'il avait organisée. L'homme l'avait "menacé de revenir avec ses amis pour se venger". Les agresseurs s'en étaient ensuite pris aux invités, des Antillais âgés de 30 à 55 ans.

Père de deux enfants, Claudy Elisor est décédé mercredi soir à l'hôpital Beaujon de Clichy-La-Garenne.

Six personnes avaient été interpellées jeudi et vendredi à la Cité 212, au Blanc -Mesnil, et placées en garde à vue. Une septième s'était livrée samedi à la police. Il s'agissait du jeune homme mis en examen. Cinq des personnes mises en cause ont été remises en liberté après avoir pu prouver qu'elles n'étaient pas présentes sur les lieux de l'agression.

Sarkozy témoigne sa compassion
Le président Nicolas Sarkozy s'est entretenu vendredi par téléphone avec Fabienne Phaubert, compagne de Claudy Elisor le DJ décédé, pour témoigner de sa compassion, selon un communiqué de l'Elysée.

La présidence de la République a souligné que le "chef de l'Etat avait fait part à toute la famille de sa profonde sympathie en ce moment terriblement douloureux, en ayant une pensée toute particulière pour ses deux enfants". "Il leur a dit son absolue détermination à ce que chaque responsable de ce crime odieux soit retrouvé et sévèrement puni", a ajouté l'Elysée.

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