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Ultra-droite : les services de renseignements inquiets de la résurgence de la violence des groupuscules

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Ultra-droite : les services de renseignements inquiets de la résurgence de la violence des groupuscules
Ultra-droite : les services de renseignements inquiets de la résurgence de la violence des groupuscules Ultra-droite : les services de renseignements inquiets de la résurgence de la violence des groupuscules
Article rédigé par franceinfo - E.Pelletier, C.Morand, L.Pekez, D.Brignand, V.Llado, E.Jarlot
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Les groupuscules d’ultra-droite inquiètent les services de renseignements, notamment dans un contexte de finale de Coupe du monde entre la France et l'Argentine mais aussi de petite finale entre le Maroc et la Croatie. Un renouveau surveillé de près par l’État.

Des hommes en noir défilent dans le centre de Nice (Alpes-Maritimes), mercredi 14 décembre, avec des slogans nationalistes tels que : “On est chez nous”. À Lyon (Rhône), des scènes semblables se sont produites, mais cette fois, ils étaient encerclés par la police. L’ultra-droite fait une démonstration de force dans les rues après la victoire des Bleus sur le Maroc en demi-finale de la Coupe du monde.

Basculement dans le terrorisme

La situation est inédite du fait du nombre de villes qui sont touchées par ces violences d'extrême droite et du nombre de militants qui interviennent à ce moment-là. Si on en croit les sources policières, l'objectif de ces groupuscules était de ‘casser de l’arabe’”, expose Maxime Macé, spécialiste de l'extrême-droite au journal Libération. Selon les services de renseignements, l'élément déclencheur a été la victoire du Maroc sur la Belgique il y a quelques semaines et les incidents qui ont suivi dans certains quartiers de Bruxelles (Belgique). Ces mêmes services expliquent que la frange la plus radicale a basculé dans le terrorisme et lui attribue huit tentatives d’attentat depuis 2018.

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