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Selon l'IRSN mardi, il n'y a pas de pollution radiologique de l'environnement associée à l'explosion près de Marcoule

L'analyse d'échantillons d'herbe prélevés près du site nucléaire n'en a pas montré, a dit l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.Le four de Centraco de Codolet, qui a explosé lundi faisant un mort et 4 blessés, servait à fondre des déchets métalliques provenant d'opérations de maintenance ou de démantèlement d'installations nucléaires
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Photo prise en juin 2009 d'opérateurs procédant au démantèlement de l'une des salles de l'usine de Marcoule (AFP PHOTO / CEA / CELINE JANDAURECK)

L'analyse d'échantillons d'herbe prélevés près du site nucléaire n'en a pas montré, a dit l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

Le four de Centraco de Codolet, qui a explosé lundi faisant un mort et 4 blessés, servait à fondre des déchets métalliques provenant d'opérations de maintenance ou de démantèlement d'installations nucléaires

Pour l'ASN, l'accident dans un centre de traitement de déchets d'une filiale d'EDF, proche du site de Marcoule, est terminé.

L'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN) a précisé que l'explosion, qui s'est produite dans un four servant à fondre des déchets radioactifs métalliques de faible et très faible activité, "ne comporte pas d'enjeu radiologique ni d'action de protection des populations".

La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciuscko-Morizet, s'est déplacé sur le site.

Les quatre blessés, dont un grièvement brûlé, "ne sont pas contaminés". Aucune contamination n'a été relevée après que des mesures eussent été réalisées par l'exploitant et les pompiers spécialisés, selon la même source.

"Aucune mesure de confinement ou d'évacuation" des salariés "n'a été nécessaire", a fait savoir le ministère de l'Intérieur.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a réclamé des informations aux autorités françaises. "L'incident en France est un exemple" nous rappelant que nous "devons aller de l'avant" en matière d'amélioration de la sûreté, a dit le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Yukiya Amano.

Le site touché, Centraco (Centre de traitement et de conditionnement de déchets de faible activité), est exploité par la société Socodei, une filiale d'EDF. Cetet société vise principalement à réduire le volume des déchets provenant des installations nucléaires, à recycler ceux qui peuvent l'être, puis à les conditionner afin de permettre leur stockage sous forme de "déchets ultimes".

La Socodei traite des déchets "faiblement" radioactifs
Socodei a déclenché son plan d'urgence conformément aux procédures, ajoute le communiqué de l'ASN, qui souligne avoir mobilisé sa division de Marseille et dépêché des inspecteurs à la préfecture et sur le site.

Le site de Codolet traite uniquement des déchets "faiblement" ou "très faiblement radioactifs" ayant une "vie radioactive courte". Leur période radioactive, qui représente le temps au bout duquel la radioactivité initiale est divisée par deux, est inférieure à 31 ans (30 ans pour le césium 137 par exemple, 5 ans pour le cobalt 60 par exemple).

Ce type de déchets représente une écrasante majorité des déchets radioactifs en France (près de 90%) mais une part infime de leur radioactivité totale (moins de 0,03%), selon l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).

Le ministre de l'Energie, Eric Besson, s'est dit "très touché par cet accident et par ses conséquences humaines".

A la Bourse de Paris, EDF abandonnait 5,60 % en début d'après-midi lundi.

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