Sarkozy et Hollande en baisse, Le Pen, Bayrou et Mélenchon remontent
François Hollande reste en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, devant Nicolas Sarkozy, mais Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou regagnent du terrain, selon un sondage paru mardi.
François Hollande fait toujours la course en tête mardi 6 mars, avec 29,5% d’intentions de vote au premier tour de la présidentielle. Le candidat socialiste perd certes deux points par rapport à la semaine précédente, mais son avance sur Nicolas Sarkozy demeure la même puisque le président candidat lâche lui aussi deux points, à 25%.
Le score de François Hollande est surtout l’un de ses plus faibles depuis mai dernier, selon un sondage Ipsos-Logica (en PDF) pour France Télévisions, Radio France et Le Monde diffusé mardi.
Score record pour Jean-Luc Mélenchon
Les deux favoris en baisse, leurs poursuivants en profitent. Marine Le Pen monte de 1,5 point, à 17,5% d’intentions de vote. La candidate du Front national est suivie de François Bayrou. Le président du MoDem est à 12,5% et gagne un point. Jean-Luc Mélenchon atteint un record avec 9,5% d’intentions de vote. Le candidat du Front de gauche est en hausse lui aussi de 1,5 point.
Les autres candidats sont loin derrière et tous stables : Eva Joly à 2% (-0,5 point), Dominique de Villepin à 1,5% (+0,5 point), Nicolas Dupont-Aignan à 1%, Nathalie Arthaud, Philippe Poutou et Corinne Lepage à 0,5%.
François Hollande toujours vainqueur au second tour
En cas de second tour Sarkozy-Hollande, le candidat socialiste demeure largement vainqueur avec, comme la semaine dernière, 58% d’intentions de vote, contre 42% au président sortant.
Selon l'enquête, 50% des électeurs de François Bayrou reporteraient leur vote sur François Hollande au second tour et seulement 17% sur Nicolas Sarkozy. Les 33% restants n'ont pas exprimé d'intention de vote.
Quant aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon, 87% voteraient pour le champion du PS et 1% pour celui de l'UMP. Enfin, 23% des électeurs du FN opteraient pour le socialiste, et 33% pour le président sortant.
Une campagne "pas intéressante"
Pour le moment, 65% des personnes interrogées jugent la campagne "pas intéressante", contre 34% "intéressante", seul 1% ne se prononçant pas. Elles sont 73% à considérer que l'on ne parle pas assez des retraites et du logement. En revanche, pour 43% d'entre elles, on parle trop de la crise économique et financière et pour 34% de la dette publique et des déficits.
Sondage réalisé par téléphone les 2 et 3 mars auprès d'un échantillon représentatif de 966 personnes âgées de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.