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Royal-Trierweiler, le duel continue

Dix jours après le tweet de Valérie Trierweiler qui encourageait le concurrent de Ségolène Royal à La Rochelle, les deux femmes continuent de se lancer des piques par médias interposés.

Article rédigé par franceinfo
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Valérie Trierweiler et Ségolène Royal, compagne et ex-compagne de François Hollande. (PATRICK KOVARIK / AFP)

On croyait la polémique du tweet enfin éteinte. La rivalité entre Valérie Trierweiler et Ségolène Royal refait surface jeudi 21 juin dans les médias. 

C'est d'abord Le Point qui donne la parole à Ségolène Royal. Dans l'hebdomadaire, la candidate déçue de La Rochelle revient sur cinq ans d'échecs qu'elle lie à ses relations tendues avec la nouvelle compagne de François Hollande : "Je comprends pourquoi François ne m'a pas aidée" en 2007, confie-t-elle au Point.

Un point de vue que l'hebdomadaire classé à droite semble au moins en partie épouser. Dans un autre article, il décrypte les articles écrits par Valérie Trierweiler à l'aune de la rivalité récemment mise au jour. Parmi les petites phrases acides de la journaliste de Paris Match "Ségolène Royal se méfie des femmes qui l'approchent et réagit à la moindre attaque contre son homme", écrit-elle dans un article de 2004 titré : "Ségolène et François, un couple royal pour le République."

"L'homme que j'aime a eu une femme avant moi. Je fais avec" 

Une autre formule fait parler d'elle, dans l'une des légendes écrites par Valérie Trierweiler pour l'album François Hollande président (Le Cherche-Midi) du photographe Stéphane Ruet, paru ce jeudi. Sur un cliché pris au meeting de Rennes, le 4 avril 2012, on observe Ségolène Royal et François Hollande ensemble sur la scène. Valérie Trierweiler commente : "Vont-ils s'embrasser, se donner la main ? Voilà les questions cruciales que se posent mes confrères. Oui, l'homme que j'aime a eu une femme avant moi. Et il se trouve qu'elle a été candidate à l'élection présidentielle. Je fais avec."

Enfin, la presse hebdomadaire ne se lasse pas de l'histoire et fait encore majoritairement ses unes dessus. Ainsi en couverture de L'Express "Qui est le chef ? Hollande : il a tout gagné, mais...Trierweiler : comment la contrôler. Royal : comment la recaser." Dans le même registre sexiste, Charlie Hebdo titre, caricature à l'appui : "Les pleins pouvoirs pour François Hollande… sauf sur les banques et sur bobonne." 

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