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Prise d'otages dans un supermarché

Trois malfaiteurs ont retenu en otages une quarantaine de salariés d'un supermarché de Villé, en Alsace, durant 2h jeudi
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
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Trois malfaiteurs ont retenu en otages une quarantaine de salariés d'un supermarché de Villé, en Alsace, durant 2h jeudiTrois malfaiteurs ont retenu en otages une quarantaine de salariés d'un supermarché de Villé, en Alsace, durant 2h jeudi

Ils ont été relâchés sains et saufs vers 7h15 par les hommes armés, cagoulés et gantés, qui ont pris la fuite sans emporter de butin.

Le parquet de Colmar a ouvert une enquête en flagrant délit et saisi la section de recherche de la gendarmerie de Strasbourg et la brigade de recherche de la gendarmerie de Sélestat.

Le plan Milan a été déclenché dans le Bas-Rhin et les départements limitrophes du Haut-Rhin et des Vosges pour tenter d'appréhender les malfaiteurs.

Le déroulement des faits


Les malfaiteurs ont intercepté le premier salarié à son arrivée au magasin Super U de Villé, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Strasbourg, vers 5h. Ils l'ont conduit dans une pièce du magasin, dans le noir, pour l'empêcher de donner l'alerte.

Sous la menace de leurs armes, mais sans exercer de violences physiques, ils ont neutralisé puis enfermé dans la même pièce une quarantaine de salariés au fur et à mesure de leur arrivée avant l'ouverture du magasin, selon des explication du lieutenant Jean-Claude Steinmetz, officier de communication de la Gendarmerie d'Alsace. Lorsque les malfaiteurs ont quitté les lieux sans emporter de butin, les salariés ont pu prévenir les gendarmes.

Selon l'officier, "les malfaiteurs, voyant le temps passer et le nombre de personnes retenues dans une pièce, alors qu'ils n'étaient que trois, ont manifestement perdu espoir et préféré se retirer."

"On voit ça à la télé, ils voulaient séquestrer les employés pour se faire ouvrir le coffre, mais ça ne leur a pas permis d'obtenir les clés comme ils le pensaient, et c'est très traumatisant pour les victimes", a déclaré le colonel Patrick Touron, commandant du Groupement de gendarmerie du Bas-Rhin.

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