Pour l'ex-leader du FN, la "naïveté" du gouvernement norvégien est "plus grave" que les actes de A. B. Breivik.
S'exprimant sur le site du parti d'extrême droite, il estime que la Norvège, "un petit pays sympathique", n'a pas pris la mesure du danger mondial que représentent d'abord l'immigration massive, qui est la cause principale [de la tuerie], semble-t-il, dans l'esprit de ce fou meurtrier, mais encore le terrorisme, qui est un phénomène mondial".
"La situation me paraît grave non pas par cet accident d'un individu qui, sous l'effet d'une folie fut-elle passagère, se met à massacrer ses concitoyens", estime-t-il sur son blog vidéo hebdomadaire, mis en ligne vendredi.
"Ce qui me paraît plus grave et que démontre cette affaire, c'est la naïveté et l'inaction du gouvernement norvégien. Vous savez que les policiers en Norvège ne sont pas armés", déclare-t-il. "Alors il est évident que quand un individu se met à massacrer ses concitoyens, il n'est pas très facile aux policiers de lui faire face", ajoute-t-il.
"La responsabilité la plus grave me paraît être celle du gouvernement norvégien et de la société norvégienne qui s'est endormie dans un confort que lui procurent d'ailleurs les hydrocarbures", poursuit le président d'honneur du Front national.
Samedi, Jean-Marie Le Pen s'est défendu d'avoir chercher à minimiser le geste de l'auteur des attaques en Norvège. "Ma déclaration avait pour but d'impliquer dans la responsabilité globale de l'incident meurtrier, la responsabilité de l'Etat norvégien. Qu'il faille une heure et demi pour la police pour arriver à quelques centaines de mètres d'Oslo", a-t-il déclaré.
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