Pas de baisse du prix du gaz
Le gouvernement aurait décidé de maintenir au niveau actuel le prix du gaz qui devait baisser de 3,6% au 1er octobreLe gouvernement aurait décidé de maintenir au niveau actuel le prix du gaz qui devait baisser de 3,6% au 1er octobre
Selon une source proche du dossier mardi, confirmant une information du journal Les Echos, le gouvernement prendrait cette décision de les laisser inchangés afin d'éviter une hausse impopulaire le 1er janvier prochain.
La hausse serait rendue nécessaire par la remontée actuelle des cours du pétrole, a expliqué cette même source.
Les prix du gaz naturel pour les ménages devraient diminuer d'environ 3,6% au 1er octobre si le gouvernement appliquait la formule de calcul des coûts d'approvisionnement publiée par la Commission de régulation de l'Energie. Or, depuis le 1er avril dernier, les prix du gaz naturel n'ont pas bougé, mais les coûts d'approvisionnements de GDF Suez ont baissé d'environ 1,5 euro par mégwattheure (MWh).
GDF Suez estime avoir subi un manque à gagner de 363 millions d'euros en France au premier trimestre 2009 du fait du niveau trop faible des tarifs réglementés du gaz naturel. Le groupe gazier espère récupérer 50% à 65% de cette somme d'ici à la fin de l'année si les tarifs du gaz restent inchangés, grâce à la baisse de ses coûts d'approvisionnement.
Les tarifs réglementés du gaz, actuellement fixés à 41,5 euros/MWh, sont actualisés tous les trois mois et doivent refléter l'évolution des prix des hydrocarbures sur les six derniers mois, avec un décalage d'un mois. Ils sont fixés par le gouvernement après avis de la Commission de régulation de l'énergie. Près de 9 clients sur 10 sont soumis aux tarifs réglementés en France.
Interrogé par l'AFP, le ministère de l'Ecologie et de l'Energie a indiqué que rien n'avait été arbitré pour le moment mais qu'un statu quo sur les prix faisait partie des "hypothèses" et "la décision devrait être prise dans les prochains jours". Le ministère de l'Economie s'est refusé à tout commentaire. Interrogé fin août sur une éventuelle baisse des prix du gaz au 1er octobre, le PDG du groupe GDF Suez, Gérard Mestrallet, avait refusé de répondre.
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