Olivier Besancenot et dix autres postiers ont été condamnés lundi à 1.500 euros d'amende avec sursis
L'ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et ses dix collègues, tous du syndicat Sud-PTT, devront aussi payer 500 euros de dommages et intérêts aux parties civiles et 150 euros de frais de justice.
Ils étaient poursuivis pour la séquestration de cadres et l'occupation de locaux de La Poste en mai 2010 et ont décidé de faire appel.
Olivier Besancenot a précisé que la peine prononcée lundi serait inscrite au casier judiciaire. Quatre autres prévenus ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Nanterre. Dans un communiqué, Sud-PTT dénonce à la suite de la condamnation de lundi "une nouvelle criminilisation du mouvement syndical".
Pour des faits de séquestration, les peines peuvent aller jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. Or, si la juge reconnaît la séquestration, "elle condamne les prévenus à des faibles peines ce qui rend le verdict inacceptable", écrit le syndicat.
Protestant contre la réforme "Facteurs d'avenir", les militants avaient fait le pied de grue devant le sas d'accès aux bureaux de la direction départementale des Hauts-de-Seine, bloquant de fait les allées et venues des cadres.
Treize d'entre eux avaient engagé une procédure judiciaire en affirmant avoir été bloqués et, pour certains, séquestrés. A l'audience, le parquet avait estimé qu'il y avait bien eu séquestration, sans pour autant requérir de peine spécifique.
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