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Sécheresse dans les Pyrénées-Orientales : de nouvelles restrictions d'eau à prévoir

Ces nouvelles mesures de restrictions d'eau doivent entrer en vigueur le 10 mai dans un département qui connaît une sécheresse exceptionnelle.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Sécheresse : pourquoi les pluies récentes ne suffisent pas ? (RAYMOND ROIG / AFP)

Des mesures "de crise", dont de nouvelles restrictions d'eau, entreront en vigueur le 10 mai dans les Pyrénées-Orientales, touchées par une sécheresse exceptionnelle. La teneur de ces mesures sera précisée la veille par un arrêté, a annoncé vendredi 28 avril le préfet. Ce "niveau d'alerte de crise", le plus élevé, concernera "les territoires de la Têt et de l'Agly", deux fleuves traversant une partie de ce département frontalier de l'Espagne, a-t-il ajouté, au lendemain d'une réunion du Comité local ressource en eau.

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"Je ne veux pas être dans une posture qui affecte l'outil de production, qui porte atteinte aux arbres", a souligné le préfet Rodrigue Furcy à propos de l'agriculture, sans préciser si des dérogations à l'interdiction d'irriguer étaient prévues, notamment pour les fruitiers. Il y aura des "restrictions supplémentaires" pour certains secteurs ou activités : terrains de golf, stations de lavage, ventes de piscines hors sol ou forages, a-t-il ajouté.

"Gérer la crise de la manière la plus apaisée possible"

Rappelant que la sécheresse actuelle est "la plus aiguë depuis 1959", le préfet a fait part de sa volonté d'"éviter les conflits d'usage, les conflits de la guerre de l'eau" et de "gérer la crise de la manière la plus apaisée possible". "On est arrivé à une période où il n'y a plus de neige et où la végétation absorbe beaucoup d'eau. La quantité d'eau que l'on a, c'est celle qu'il faut gérer jusqu'à la fin de l'été", a-t-il averti.

"Ce département vit par anticipation ce que risque de vivre une partie des départements du pourtour méditerranéen", avait noté le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, devant le Comité d'anticipation et de suivi hydrologique (Cash), qui a réuni jeudi à Perpignan les acteurs de la gestion de l'eau au niveau national.

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